Depuis l'été dernier, Plombelec, une filiale de la scop Ateliers Electriques et Métallurgiques du Loiret (AEML), accumule les difficultés.
Spécialisée dans les fixations pour le bâtiment, Plombelec subit de plein fouet la crise qui touche ce secteur. Depuis leur mise en redressement judiciaire le 7 janvier dernier, les Ateliers Electriques et Métallurgiques du Loiret (AEML), la maison-mère, cherchait donc à revendre Plombelec.
Le tribunal de commerce d'Orléans vient de rendre sa décision ce vendredi matin : c'est une entreprise de Wissous (Essonne), RAM Chevilles et fixations, qui reprend la société. Cet ex-concurrent de Plombelec était le seul candidat à la reprise.
"Tous les emplois [une cinquantaine au total, NDLR] sont sauvés sur le site de Meung-sur-Loire", se réjouit Gérard Cassisi, le président du groupe AEML.
Implantée depuis 1959 à Meung-sur-Loire (Loiret), la SAS Plombelec compte aujourd'hui 28 personnes. Ainsi qu'une vingtaine d'employés et des intérimaires au sein de l'entreprise de logistique LogisAlliance.