Les négociations d'entre-deux-tours se poursuivent entre familles politiques. Si l’appel à faire barrage au Front National est commun, la gauche est désunie lorsqu’il s’agit de prendre position dans les duels PS - Union de la Droite. Illustration à Tours en Indre-et-Loire
En Indre-et-Loire, le PS est en grande difficulté. Et pourtant, le reste de la gauche ne lui apporte pas un soutien flagrant. Et c’est bien ce qui a provoqué la colère dimanche soir du président du conseil général, Frédéric Thomas, qui a compris que, s’il y a défaite dimanche prochain, ce qui risque fort d’arriver, ce sera en partie à cause de sa propre famille politique qui se déchire. Ni EELV, ni le PC, ni le Front de Gauche n’appellent à voter socialiste. Et pourtant, depuis lundi matin, la tête de la fédération PS d’Indre-et-Loire multiplie les appels du pied pour tenter de rabibocher tout le monde sur l’autel de la gauche en péril.
Tous ces courants expliquent qu’ils ne veulent pas cautionner la politique d’austérité du Gouvernement Valls et, ultime camouflet, répondent que "les voix des électeurs de leur appartiennent pas ".
Décidément, il est bien loin le temps où ces mêmes représentants politiques négociaient avec le PS pour obtenir des postes.
>> Les résultats du 1er tour
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