On savait que la couleur de l’hémicycle départemental du Loir-et-Cher resterait bleue, mais avec qui à sa tête ? Ce sera le président sortant Maurice Leroy sans nul doute : l’ancien ministre de la Ville et du Grand Paris sous Nicolas Sarkozy.
Le nom du maire de Contres, le sans étiquette Jean-Luc Brault, avait circulé toute la semaine. Mais pour cela, il fallait que celui-ci gagne sur le canton de Montrichard face à Jean-Marie Janssens, un poulain UDI de Maurice Leroy. Le candidat dissident perd de 11 voix au second tour… Autant dire rien du tout, mais suffisant pour le priver d'un possible destin à la tête de l’assemblée départementale.
En gagnant à Onzain avec Nicolas Perruchot, dans le Perche avec Bernard Pillefer, à Saint-Aignan avec Michel Sartori, en Sologne avec Pascal Bioulac et avec le duo Pascal Brindeau-Monique Gibotteau à Vendôme, Maurice Leroy est assuré d’être réélu président... selon toute vraisemblance.
Brouillage des cartes
Avec deux MoDem élus à Romorantin et Blois II, le parti de Jacqueline Gourault n’aura pas les moyens de brouiller les cartes. La gauche, elle, remporte finalement quatre cantons (Blois I, Blois III, Chambord, Vineuil). Un moindre mal pour un parti qui avait réalisé 20 % le 22 mars, lors du premier tour.Reste un constat : le parti arrivé en tête au premier tour dans le Loir-et-Cher, le Front national, avec 27,39 % des voix ne sera pas représenté au conseil départemental.