Le jeune homme de 22 ans, poursuivi pour viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans, a reconnu la majorité des faits durant l'instruction et encourt jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle. Le verdict est attendu vendredi.
Le procès du fils d'une nourrice accusé d'avoir violé des enfants que gardait sa mère s'est ouvert mercredi matin à huis clos devant les assises du Cher à Bourges.Agé de 22 ans, ce fils d'une assistante maternelle est accusé de viols et d'agressions sexuelles sur mineurs de moins de quinze ans, corruption de mineurs, fixation et enregistrement d'images pédopornographiques de mineurs de moins de quinze ans et détention d'images de ce type.
Le procès du fils d'une nourrice accusé d'avoir violé des enfants que gardait sa mère s'est ouvert mercredi matin à huis clos devant les assises du Cher à Bourges.
Agé de 22 ans, ce fils d'une assistante maternelle est accusé de viols et d'agressions sexuelles sur mineurs de moins de quinze ans, corruption de mineurs, fixation et enregistrement d'images pédopornographiques de mineurs de moins de quinze ans et détention d'images de ce type. (AFP)
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©France 3 Centre Val de Loire
La majorité des faits reconnus
Détenu depuis son arrestation fin août 2015, le jeune homme a reconnu la majorité des faits durant l'instruction et encourt jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle.Ses victimes présumées sont sept enfants âgés de trois ans et demi à un peu moins de dix ans. Tous étaient gardés à domicile par sa mère. Quatre victimes (trois garçons et une fille) auraient subi des viols, principalement des fellations. Outre ces enfants, deux autres, deux fillettes, auraient subi des agressions sexuelles.
Tous, ainsi qu'un garçon, auraient été forcés de regarder des films pornographiques.
Enfin, le jeune homme est accusé d'avoir filmé avec son téléphone portable une scène de viol et une scène d'agression sexuelle sur deux enfants.
C'est un petit garçon de trois ans et demi qui le premier a dénoncé le fils de sa nounou à ses parents durant les vacances de l'été 2015.
La nanon pas poursuivie
La nounou n'est pas poursuivie car, selon l'instruction, elle n'était pas au courant des agissements de son fils avec les enfants, qu'elle croyait à l'étage dans la chambre de l'accusé pour jouer aux jeux vidéo.Cependant, l'avocate des enfants et de leurs familles, Ludivine Lamoure, a annoncé qu'elle projette d'engager "une procédure en responsabilité" contre la mère au civil "pour manque de vigilance". "Les parents n'acceptent pas qu'elle ne soit pas punie. Ils veulent marquer le coup", a expliqué l'avocate en soulignant que certains des enfants victimes "ne vont pas bien du tout".
Le verdict est attendu vendredi.