Suite à l’assassinat d'un professeur ce vendredi 13 octobre à Arras, la France est passée en “urgence attentat”, le niveau le plus élevé du plan Vigipirate. On vous explique dans quel cas il est activé et en quoi il consiste.
Le plan Vigipirate à son maximum. La Première ministre Élisabeth Borne a annoncé ce vendredi 13 octobre le niveau d'alerte "urgence attentat" en France, quelques heures après l'assassinat d'un professeur à Arras. Son activation relève du chef de l'exécutif, et sa durée d'application est limitée au temps de la gestion de crise.
Deux situations peuvent entraîner son déclenchement : si un attentat survient ou "si un groupe terroriste identifié et non localisé entre en action", précise le site du ministère de l'Intérieur.
Prévenir tout risque de sur-attentat
Concrètement, l'urgence attentat permet d'assurer "la mobilisation exceptionnelle de moyens", mais aussi de diffuser des informations susceptibles de protéger les citoyens dans une situation de crise. L'objectif est de prévenir "tout risque d'attentat imminent ou de sur-attentat”.
Le dispositif "urgence attentat" a été créé dans la foulée des attaques terroristes de 2015 et 2016. Il vient renforcer les deux premiers niveaux du plan Vigipirate : la "vigilance" qui correspond à la "posture permanente de sécurité", et le "niveau sécurité renforcée – risque d’attentat" qui prévoit des "mesures particulières additionnelles" en "complément des mesures permanentes".
En Centre-Val de Loire, l'académie d'Orléans-Tours précise que le dispositif de sécurité demandé par le ministre Gabriel Attal est, dans les faits, déjà en place depuis le début du conflit israélo-palestinien. Avec contrôle des entrées et sorties via carnet de liaison notamment. À ce stade, il n'est pas prévu de mettre un membre des forces de l'ordre devant chaque établissement scolaire de la région.