Attaque au couteau à Arras : la classe politique du Centre-Val de Loire condamne cet "acte ignoble"

Après l'attaque au couteau dans un lycée d'Arras causant la mort d'un professeur et deux blessés graves, Gabriel Attal, le ministre de l'Éducation Nationale, a demandé le renforcement de la sécurité de tous les établissements scolaires. Emmanuel Macron s'est rendu sur place. En Centre-Val de Loire comme partout en France, c'est l'effroi.

Ce vendredi 13 octobre un nouvel acte terroriste s'est produit en France. Presque trois ans jour pour jour après le décès de Samuel Paty, assassiné devant son collège des Yvelines le 16 octobre 2020. C'est un nouveau professeur qui a été pris pour cible à Arras dans le Pas-de-Calais. 

Ce professeur de français a été poignardé par un homme de 20 ans. Cet ancien élève du lycée, fiché S, Tchétchène né en Russie, a poignardé un autre professeur et un agent technique vers 11 heures, selon France Info. L'un d'entre eux est en urgence absolue. Au total, quatre personnes, dont l'assaillant et son petit frère de 16 ans, ont été placées en garde à vue. 

Une demande du renforcement de la sécurité des établissements scolaires

Suite à ce drame, le ministre de l'Éducation Gabriel Attal et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin ont demandé le renforcement de la sécurité de tous les établissements scolaires en France. En Centre-Val de Loire, le rectorat de l'académie Orléans-Tours précise que la vigilance était déjà accrue suite au conflit Israëlo-Palestinien. Les entrées et sorties des écoles, collèges et lycées sont et seront encore plus contrôlés.

"La communauté éducative paie à nouveau un si lourd et si terrible tribut avec l'assassinat d'un de ses membres"

François Bonneau, président PS de la région Centre-Val de Loire témoigne de son soutien "à l'ensemble de la communauté éducative, aux enseignants, aux agents régionaux, aux élèves et leurs familles du lycée Gambetta frappés par la violence sauvage d'un acte terroriste". Il poursuit après avoir évoqué les presque trois ans du meurtre de Samuel Paty, "la communauté éducative paie à nouveau un si lourd et si terrible tribut avec l'assassinat d'un de ses membres"

Sur X, ex Twitter, André Laignel, le maire socialiste d'Issoudun, "condamne cet acte ignoble" en écrivant : "s'attaquer à l'école, c'est s'attaquer à la République". Didier Chavrier, vice-président de l'université d'Orléans, réagit sur le même réseau social : "Le terrorisme frappe une nouvelle fois l'école de la République. En ce jour sinistre, nos pensées accompagnent le professeur Dominique Bernard, sa famille ainsi que l'ensemble des enseignants et élèves du lycée Gambetta".

"Ce nouvel attentat symbolise toute l'impuissance de notre État face au fléau islamiste", réagit, quant à lui, Olivier Marleix, député d'Eure-et-Loir. François Jolivet (Horizons), député de l'Indre, écrit de son côté : "N'importe qui peut entrer pour faire n'importe quoi !? Alerte !!! On fait quand ce que l'on vient de décider ? FERMER POUR PROTEGER". 

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