Depuis les attentats du mois de janvier, les réservistes de la gendarmerie n'ont jamais été aussi souvent sollicités.
Eux qui étaient auparavant dévolus à la lutte contre les cambriolages et à la sécurité routière sont désormais impliqués eux aussi dans la lutte contre le terrorisme.
C'était l'une des annonces de François Hollande devant le Parlement réuni en Congrès lundi à Versailles : la création d'une garde nationale formée de réservistes de la Défense, un "gisement encore insuffisamment exploité", selon le président de la République.
Depuis la première vague d'attentats au mois de janvier, les gendarmes réservistes n'ont jamais été aussi souvent sollicités.
A Artenay, dans le Loiret, le maréchal des logis de réserve Ludovic Mazingue a déjà cumulé 70 jours de réserve cette année, un record en 15 ans d'engagement.
"On a encore plus le sentiment d'être utile, de devoir porter assistance à la population", explique ce fils de gendarme, enseignant au collège dans le civil.
La lutte contre le terrorisme, une nouvelle mission pour les réservistes
Depuis quelques mois, les missions des gendarmes réservistes ont évolué.
Auparavant dévolus à la lutte contre les cambriolages et la sécurité routière, il sont désormais eux aussi mobilisés sur la lutte contre le terrorisme.
"Nous les employons pour rassurer la population, précise le chef d'escadron Pascal Lespine, commandant le la compagnie de gendarmerie du Loiret, pour être visibles sur les lieux sensibles, les écoles, les bâtiments publics, ou les rassemblements de personnes".
Devenir réserviste : mode d'emploi
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