Les surveillants de prison sont mobilisés, partout dans la région comme au plan national. Ils veulent plus de sécurité après une série d'agressions, dont la plus récente a été commise par un détenu radicalisé à Condé-sur-Sarthe (Orne), près d'Alençon.
Ce jeudi matin le mouvement de grogne des personnels pénitentiaires se poursuit à travers la France.
En Centre-Val de Loire, le blocage est très concret au centre pénitentiaire d'Orléans-Saran. Il s'agit d'un véritable mouvement de grève qui bloque les entrées et les sorties de la prison. Il n'y a donc ni visites possibles pour les familles des détenus, ni extractions pour répondre aux convocations de la justice et les livraisons ont été suspendues.
Cette situation est également observée à la prison de Châteauroux, ainsi que devant le centre pénitentiaire de Bourges.
Enfin la Maison Centrale de Saint Maur (Indre) est elle aussi touchée par la grève, mais le blocage ne semble concerner que les véhicules entrants ou sortants, les piétons peuvent accéder au site.
? Situation explosive : plus de 100 #prisons bloquées ce matin https://t.co/YPrJTOTqJO
— ACTU Pénitentiaire (@actupenit) 7 mars 2019
Les surveillants pénitentiaires protestent contre le manque de sécurité. Ils attendent la mise en place du plan pénitentiaire négocié en 2018 avec le ministère de la Justice. Rédigé après l'agression de trois gardiens de la prison de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, ce texte prévoit la création de 2.500 nouvelles places de prison devant présenter un "haut niveau de sécurité".