Face à la canicule, le ministère de la Santé multiplie les messages de prévention pour éviter la déshydratation, mais aussi la surhydratation qui entraîne chez les personnes fragiles une diminution de la concentration de sel dans le sang : c’est l’hyponatrémie.
Buvez régulièrement, gardez les fenêtres et volets fermés en journée et aérez un maximum dès que les températures ont baissé… Ces conseils face à la canicule sont désormais bien ancrés. Mais le gouvernement alerte aussi sur un autre risque collatéral méconnu : l’hyponatrémie.
Comme indiqué dans le tweet ci-dessous, l’hyponatrémie est un taux anormalement faible de sodium dans le sang (inférieur à 136 mmol/l).
Sur son site internet, le ministère de la santé explique qu’"elle peut être parfois la conséquence d’un apport excessif d’eau par rapport au sodium (sel) ou d’un excès de perte de sel par rapport à l’élimination en eau. Elle peut être favorisée par l’âge, certaines maladies chroniques et certains traitements médicamenteux."
Les symptômes
Les personnes âgées, sous traitement ou souffrant de maladies chroniques peuvent donc être les premières victimes de cette complication. Elle se manifeste par des symptômes comme :
- la fatigue,
- des nausées,
- des vomissements,
- ou encore des oedèmes.
Les signes les plus graves sont :
- des troubles de la conscience,
- une confusion mentale,
- des convulsions,
- le coma.
Conseils à suivre
Pour éviter de souffrir d’hyponamétrie, il est recommandé de pour ces personnes de:
- ne pas dépasser 1,5 L d’eau par jour en plus d’aliments déjà riches en eau ;
- maintenir une alimentation équilibrée et suffisante pour maintenir un apport en sel suffisant ;
- adapter les traitements médicamenteux (notamment les diurétiques et psychotropes) avec son médecin.
Il est aussi conseillé de leur mouiller régulièrement la peau et de la ventiler pour apporter une transpiration artificielle. Car la règle première face à une telle vague de chaleur est bien de s’hydrater et de rester au frais, une règle répétée à l'envi après la canicule de 2003, qui a entraîné le décès de près de 15.000 personnes, âgées pour la plupart.