Les sites d’implantation de 200 nouvelles brigades de gendarmerie ont été dévoilés. Les six départements du Centre-Val de Loire recoivent une dotation.
C’était une promesse de campagne du Chef de l’Etat. Renforcer le maillage territorial des gendarmeries. Dans le Loiret, les communes avaient soumis leur desiderata dès le mois de février 2023. Cinq nouvelles brigades au nord et à l’est du Loiret étaient attendues, notamment des unités fixes à Pannes et à Trainou.
Ces deux implantations ont été confirmées par le ministère de l’Intérieur ce 2 octobre, à quelques heures de l’allocution du Président de la République sur ce sujet dans le Lot-et-Garonne.
Pour sélectionner les sites concernés par les nouvelles brigades, des critères "économiques, démographiques et opérationnels" (délinquance, cambriolage, violences intrafamiliales...) ont été pris en compte, a expliqué l'Elysée. Les choix se sont faits après plusieurs mois de concertation avec les préfets.
Quinze brigades déployées en Centre-Val de Loire
Les huit brigades fixes annoncées pour le Centre-Val de Loire devraient être dotées d'une dizaine de gendarmes. Les unités mobiles, au nombre de sept dans la région, dispose d’un effectif de six militaires environ. Elles se déplaceront en camion entre les différentes communes des territoires les plus "enclavés" de leur département précise le Ministère de l’Intérieur.
Les premières brigades seront installées dès novembre et leur création doit s'étaler jusqu'en 2027.
"Effort historique"
"C'est un effort historique", a souligné la présidence, "plus de 500" brigades ont été supprimées entre 2007 et 2016. Au total, ces créations représentent 2144 postes de gendarmes supplémentaires, sur les 8500 créations d'effectifs de forces de l'ordre annoncés par le gouvernement d'ici la fin du quinquennat.
"On a bien compris que l'une des raisons pour lesquelles les Français pouvaient être en colère et se poser des questions sur l'action et la fermeté de l'Etat, c'est que dans la campagne (...) on n'a pas toujours su mettre les moyens pour la sécurité, on s'est beaucoup concentré sur les villes", reconnaissait Gérald Darmanin en avril dernier.