Des locaux tout frais, tout beaux et tout neufs pour l'Antre Peaux à Bourges. Depuis 2015, les locaux de l'ancienne usine Leising sont en travaux. L'association Emmetrop installée dans les lieux depuis 35 ans inaugurait hier soir cette première phase de travaux.
Une friche qui n'en est plus une. L'Antre Peaux fait peau neuve depuis quatre ans. Le site de l'association Emmetrop connaît des travaux de rénovation importants. Une refondation complète pour accueillir la création sous toutes ses formes.
Il fallait construire des studios d'enregistrements, une salle de projection, un plateau de tournage... Des infrastructures enfin complétées qui pourront accueillir groupes, artistes plasticiens et compagnies de danse dans un esprit d'innovation et de création.
Après l'inauguration du lieu d'exposition le Transpalette en 2016, Emmetrop se dote aujourd'hui de studios de postproduction, d'un studio de danse, d'un centre de ressource et d'un nouveau local technique.
Hier soir, l'inauguration a été l'occasion pour le public de découvrir ces nouvelles infrastructures. Performances, expositions et lectures musicales ont fait le bonheur des spectateurs avec en invité de marque Jean-Claude Dreyfuss.
Pour Emmetrop et Bandits-Mage, les deux associations présentes dans les lieux, c'est l'aboutissement d'un long projet.
L'Antre Peaux naît officiellement en 1992. La ville de Bourges acquière l'ancienne site de l'usine Leising et laisse l'association culturelle Emmetrop s'y installer. Trois ans plus tard, trois studios de répétitions sont montés. Usina-Son voit le jour.
En 1998, le lieu d'exposition le Transpalette ouvre ses portes. Il est consacré à l'art contemporain. L'année suivant, c'est l'association Bandit-Mages qui est créée. Elle se spécialise dans les arts visuels.
Près de dix ans plus tard, la salle de spectacle Le Nadir est inaugurée.
Petit à petit la friche s'agrandit et les deux associations se retrouvent à l'étroit. Il faut désormais rénover les locaux. Les travaux débutent en 2012. Ils coûtent 2,762 millions d'euros financés à 44% par l'Etat, 36% venant de la Région et 20% de la ville de Bourges.