Une descente de gendarmerie à l'école Angelus en juin 2017 a permis de mettre au jour des faits de maltraitance sur des élèves ainsi que des cas d’agressions sexuelles. Depuis une association de parents d'élèves souhaitait s'approprier les locaux. Elle a été déboutée aujourd'hui.
Déboutée ! La chambre d'instruction de la cour d'appel de Bourges a donc rendu sa décision ce mercredi 18 octobre. L’association de parents d'élèves qui entend rouvrir l' école privée catholique à Presly au nord du Cher a donc perdu. Les scellés posés à l'école privée l'Angélus sont maintenus. Selon les magistrats de la cour d'appel les scellés posés en juin dernier dans le cadre de l’enquête judiciaire doivent demeurer. La cour d'appel a en effet jugé irrecevable la demande de l'association. Car selon la justice cette association qui s'est constituée, après la pose des scellés, n'a jamais pu prendre possesion des lieux. Elle n'a donc pas de droit réel sur les locaux.
Rappel des faits : soupçons de maltraitance et agressions
L'établissement catholique, hors contrat l'Angélus avait ouvert ses portes en 2010 et accueillait 109 élèves du primaire à la terminale. Des soupçons de maltraitance d'élèves et d'agressions sexuelles avaient été dénoncés dans l'enceinte même de l'établissement.Des parents avaient en effet déposé une plainte auprès de l'Education nationale pour mauvais traitements et comportements équivoques. Une plainte transmise fin mars au parquet de Bourges.
Cette dernière faisait état notamment de comportements équivoques de la part du directeur.
Les allégations de mauvais traitements, ont été corroborées par des témoignages faisant état de privations de nourriture à l'absence de chauffage en plein hiver dans l'internat en passant par des "coups, infligés par le directeur, l'encadrement, ou des corrections administrées par des plus grands sur des plus petits sur instruction de l'encadrement. En juin dernier, Joël Garrigue avait alors commenté :
Les conditions spartiates de vie dans l'établissement, l'absence de chauffage, la mauvaise qualité de la nourriture, les flux financiers croisés entre plusieurs structures ont également soulevé des questions sur le cheminement de l'argent payé par les familles pour la scolarisation de leurs enfants, pouvant aller jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'euros par an,