Depuis le 1er janvier 2016, il est possible de planter la vigne que l’on veut où on veut. Dans le Cher, des vignerons de Menetou-Salon redoute le risque de détournement de notoriété de leurs vins protégés.
Un Sauvignon AOP et un Sauvignon sans appellation originaires du même cépage, n’aura pas la même qualité. Mais puisqu’ils porteraient le même non, il sera facile de les confondre. C’est ce que craignent certains viticulteurs du Cher depuis que les droits de plantation de vignes ont été libéralisées.
Plus de vins de table
Comme dans d'autres zones d'appellation qui disposent encore de terres disponibles situées à l'est telles que Pouilly ou Reuilly, ils souhaitent que des règles soient fixées pour éviter le détournement de notorieté.
Depuis le 1er janvier 2016, il est possible de planter des vignes dans des zones non traditionnelles comme, par exemple, d'anciens champs de céréales. Mais il y a une limite à ce droit, seuls les exploitants pourront d’agrandir leur plantation et de produire plus de vins de table – c'est-à-dire des vins sans appellation telle que AOP (appellation d’origine protégée) ou IGP (indication géographique protégée)- et cela se limitera à 1% maximum de la surface par année.
► Regarder le reportage de Jean-Pierre Aubry et d'Yves le Bloa
Depuis le 1er janvier 2016, il est possible de planter la vigne que l’on veut où on veut. Dans le Cher, des vignerons de Menetou-Salon redoute le risque de détournement de notoriété de leurs vins protégés.
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