Depuis le 1er janvier 2016, l'Europe a mis fin des droits de plantation de la vigne. Plante qui veut, où il veut, en respectant une augmentation maximum de 1% chaque année de la surface. Dans la profession, cette libéralisation est diversement appréciée.
Avec son autorisation de planter de nouvelles vignes un peu partout, Bruxelles entend libéraliser l'économie du vin. Dans une profession qui a grandi dans un système contraint, régulé, la crainte est qu'il y ait un détournement de notoriété ou encore une augmentation des volumes de production déstabilisante pour le marché.
Des autorisations de plantations pourront désormais être délivrées à des vignes destinées à la production de vins non couverts par une indication géographique (AOC ou IGP). Ces nouveaux vins produits sans indications géographique remplaceront les "vins de table" que l'on connaît.
►vidéo : D.Jouillat a rencontré des producteurs de Sancerre, de Reuilly et de Valençay au Salon des Vins de Loire d'Angers.