La direction des douanes a annoncé ce 21 juin une impressionnante saisie d'armes dans le Cher. Parmi les photos postées par les enquêteurs, des armes de guerre comme des lance-roquettes et des fusils.
La direction générale des douanes, qui dépend du ministère de l'Économie, a publié sur X (anciennement Twitter) les images d'une saisie étonnante et spectaculaire "chez un particulier". Un pod lance-roquettes, un missile antichar HOT et une douzaine de fusils et d'armes de poing, dont certaines datent au moins de la Seconde Guerre mondiale ainsi que des munitions de 20 mm. La saisie a eu lieu aux alentours du 13 juin.
140 kilos de munitions et... une carapace de tortue
Au total, les douaniers annoncent la saisie de "56 armes de catégorie A" (dont font partie obus et grenades), "12 armes de catégorie B (fusils)", 44 armes de catégorie C, 26 armes de catégorie D, près de 140 kilos de munition et... "une carapace de tortue" rare.
🚨 #SaisiedelaSemaine : Roquettes, missiles, obus, armes et munitions de cat A, B, C et D retrouvés chez un particulier.
— Direction générale des douanes et droits indirects (@douane_france) June 21, 2024
➡️ 56 armes de cat A (obus, grenades, ...)
➡️ 12 armes de cat B (fusils...)
➡️ 44 armes de cat C
➡️ 26 armes de cat D
➡️ 136,8 kg de munitions
➡️ Une carapace… pic.twitter.com/WPhi8UVRiq
Un "collectionneur" berrichon
Les photos ont été vraisemblablement prises sur le territoire de l'ancienne communauté de communes de Cher et d'Arnon, (aujourd'hui Cœur de Berry), dont le logo figure sur une poubelle.
Selon la direction régionale des douanes, contactée par France 3, cette collection appartenait à un homme très âgé, récemment décédé, résidant aux environs de Vierzon. Ce sont ces successeurs qui ont "pris attache" avec les douanes pour que les armes soient saisies.
Le collectionneur était semble-t-il passionné de la chose militaire, puisqu'il a aussi laissé derrière lui "des documents, des uniformes", en plus d'une collection largement centrée autour de la Seconde guerre mondiale et de la deuxième moitié du 20e siècle. On ignore encore par quelles filières ce type d'arme, en particulier les plus lourdes, ont pu circuler.