L'archevêque de Bourges, Armand Maillard, a réagi suite à la fermeture de l’institution Angelus, notamment pour soupçons de mauvais traitements et d'agressions sexuelles. Fermée le vendredi 2 juin, cette école catholique hors contrat est située à Presly dans le Cher.
Monseigneur Armand Maillard, archevêque de Bourges, souhaite que "la justice puisse poursuivre son travail d’enquête et son action" au sein de l'école catholique hors contrat, l'Angélus, mise en cause, entre autres, pour des faits de maltraitance sur une vingtaine d’élèves ainsi que des cas d’agressions sexuelles.
L'institution, située à Presly dans le Cher, est également soupçonnée de travail dissimulé ou encore d'avoir servi des produits périmés aux élèves. Des infractions ont également été révélées d’ordre financier et économique. Il serait même question d’escroquerie.
"Dans l’attente des conclusions de justice sur les accusations portées sur le fonctionnement de l’institution scolaire l’Angélus, le comportement de l’abbé Spinoza son directeur et sur celles qualifiées « d’escroqueries et travail dissimulé » (1), Monseigneur Maillard pense particulièrement aux élèves de l’établissement scolaire, à leur famille, aux enseignants et espère que chaque élève puisse terminer sa scolarité de la façon la plus sereine possible", a indiqué de Diocèse de Bourges dans un communiqué envoyé le 3 juin.
Fermeture temporaire de l'établissement
Après la perquisition effectuée le 2 juin, le procureur de la République du Cher a ordonné la fermeture de cet établissement accueillant un peu plus d'une centaine d'élèves, du primaire au baccalauréat. Une décision motivée les nombreux témoignages recueillis sur place. La préfecture du Cher a signé un arrêté de fermeture temporaire de l'établissement jusqu'au 8 juillet, début des vacances d'été. Elle pourrait être prolongée à l’issue de l’enquête.
(1) Cf. Le Berry Républicain du 3 juin 2017.