Le projet du député du Loir-et-Cher et vice-président des Républicains visait à augmenter le pouvoir d'achat des habitants des territoires ruraux.
"Nos compatriotes des territoires ruraux et péri-urbains" doivent "se rendre à leur travail en voiture" et "subissent une hausse sans précédent du prix des carburants, essence comme diesel, suite à la hausse de la fiscalité écologique votée par la nouvelle majorité".Guillaume Peltier, député du Loir-et-Cher, défendant hier devant la Commission des Affaires Sociales de l'Assemblée Nationale son projet de loi concernant le "ticket-carburant". Le dispositif, calqué sur le fonctionnement du ticket-restaurant, visait à permettre une augmentation du pouvoir d'achat dans les territoires ruraux.
Retrouvez l'exposé de ma proposition de loi visant à la création d’un ticket carburant, présentée hier soir à la Commission des Affaires Sociales @AssembleeNat : une mesure pour plus de justice sociale, l'égalité des territoires et la récompense du travail https://t.co/mSUnqgDE1m
— Guillaume Peltier (@G_Peltier) 28 mars 2018
"La prise en charge de 50% du coût des transports publics est obligatoire" mais "bénéficie avant tout aux habitants des zones urbanisées et à la plus forte concentration démographique", avait encore précisé le vice-président LR.
Cela n'aura pas suffi. L'AFP, citant des "sources parlementaires", affirme que ce projet de loi aurait été rejeté, en même temps que d'autres mesures proposées par Les Républicains. L'agence ne précise pas les raisons de ce rejet. Le projet de loi sera cependant examiné par les députés le 5 avril.