Si je vous parle du parachute ou de l'hélicoptère, ça vous dit quelque chose, non ? Saviez-vous que leurs existences proviennent d'un seul et même homme ? On dit merci à Léonard de Vinci et à son génie. Découvrez 5 inventions venues tout droit de l'esprit de Léonard...
Léonard de Vinci, en avance sur son temps, laisse derrière lui un panel d'inventions toutes plus novatrices les unes que les autres. Cet architecte, ingénieur, peintre, inventeur a marqué la Renaissance et révolutionné l'histoire des techniques.
À l'occasion des 500 ans de la Renaissance, revenons sur cinq de ses inventions tout droit venues de son génie visionnaire.
Le char d'assaut
C'est devant le duc de Milan, en 1482, que Léonard de Vinci présente le tout premier Char d'Assaut de l'histoire. Le projet était de créer un tank armé d'une série de canon. Malin, non ?
L'objectif se voulait simple : il devait avancer droit devant et percer les lignes ennemies. On retrouvait huit soldats à l'intérieur de celui-ci pour tourner les manivelles des roues, charger et actionner les canons.Je ferai des chars couverts, sûrs et indestructibles qui, pénétrant les rangs ennemis avec leur artillerie, détruiront la troupe la plus puissante.
Le véhicule était protégé par une carapace en bois avec des planches placées en pente de manière à dévier les flèches et autres projectiles. Il devait être indestructible.
L'ennemi n'avait qu'à bien se tenir puisqu'au sommet se tenait une tourelle de vision à meurtrières ! Elle offrait une vue de l'extérieur à 360°.
Le parachute
C'est en 1480 que Léonard de Vinci dessine et décrit le tout premier parachute de l'histoire.
12 brasses de largeur ? Cela équivaut à environ 7 mètres. On avait alors une très grand tente de forme pyramidale.Si un homme a une tente de toile dont toutes les ouvertures ont été bouclées, et qui mesure douze brasses de largueur sur douze de profondeur, il pourra se jeter sans dommages de n’importe quelle altitude.
Seul détail qu'il semble avoir oublié : un harnais de sécurité ! Son passager était suspendu, les bras levés et se tenait fermement à des cordes fixées au châssis...
L'hélicoptère
Léonard ne l'appelle pas encore de la sorte, mais plutôt la vis aérienne. C'est entre 1487 et 1490 que l'ingénieur décide de vérifier que l'air est un fluide sur lequel on peut appuyer et "s'appuyer" pour remonter en vol. C'est une spirale rigide fixée à un mat central, posé sur un socle avec une série de rayons en bois. Elles servent de support à une aile en lien recouverte d'amidon afin de réduire sa porosité.
Le principe est simple : la vis est propulsée par un ressort. Les hommes disposent de suffisamment d'énergie pour faire tourner la vis dans le sens inverse. Il est libéré de sa base et prend son envol.
Malheureusement, Léonard n'avait à sa disposition que les muscles d'un homme ou d'un animal comme énergie pour alimenter cette machine. C'était évidemment trop faible pour son envol...
Le scaphandre
Vivant à Venise, Léonard profite de cette occasion pour explorer les fonds marins. Il crée une combinaison de plongée destinée à détruire les vaisseaux ennemis entrant dans les eaux vénitiennes. Le costume est conçu tout en cuir de porc imperméabilisé avec de l'huile de poisson pour qu'elle soit hydrophobe.
Pour permettre à l’homme de rester sous l’eau pendant plus longtemps qu’en apnée, Léonard de Vinci rajoute un casque attaché à un tube en bambou. Celui-ci est connecté à un flotteur en liège formant ainsi une cloche de plongée qui fournissait de l’air de la surface au plongeur. Ainsi, la combinaison était conçue pour conserver de l’air dans une poche intérieure.
De Vinci y greffe également un ballon qui permet au plongeur de contrôler sa descente et de le remonter rapidement en cas de besoin.
On sait que si elle avait été testé tel quel, l’homme n’aurait pas pu respirer. Mais aujourd'hui développé, le scaphandrier est très utilisé.
Le bateau à aubes
Vous avez surement déjà dû faire du bateau ! Savez-vous qu'il avance avec un système de propulsion ? En effet, les palles en bois, aussi appelées les aubes, servent à repousser l'eau afin de permettre au bateau d'avancer.
C'est exactement le même principe que le dos crawlé.
Lorsque l’homme appuie sur la pédale gauche, le mécanisme central, déclenché, tourne dans le sens des aiguilles d’une montre et transmet son mouvement à l’anneau intérieur. Celui-ci transmet l’information à l’engrenage extérieur qui tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et donne l’information à l’essieu… et ainsi de suite !
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