VIDEO. Découvrez le Cher à vélo, entre moulins à vent, chapelles et gaspachos de tomates

Avec 5 000 km d’itinéraires cyclables, le Centre-Val de Loire est la première destination de tourisme à vélo en France. La région peut s'explorer via 150 boucles et est traversée par neuf véloroutes. Véloscénie, Cher à vélo, Scandibérique et Loire à vélo... Direction le coeur de France pour découvrir les rives du Cher.

Cœur de France à vélo, plus communément appelé "le Cher à vélo" est un tout nouvel itinéraire cyclable empruntant les rives du Val de Cher et du Canal de Berry. Il démarre de Tours, passe par Vierzon et Bourges, et se termine à Montluçon, dans l’Allier.

L’aménagement du parcours sera achevé en 2025, mais en attendant il est possible de rouler sur le tronçon Tours-Montrichard, d’une trentaine de kilomètres.

À Bléré, un moulin pas comme les autres

Sur la route, il faut faire escale à Bléré pour visiter son monument emblématique : le Moulin des Aigremonts. Il s’agit d’un authentique moulin cavier construit en 1848 par un meunier-vigneron.

Le moulin a été acquis par la ville de Bléré en 2003 et entièrement restauré. Il est aujourd’hui en capacité de fonctionner et produit de la farine de temps en temps à l’occasion de journées de démonstration.

Direction la chapelle de Seigne

L’exploration de Bléré ne s’arrête pas là. En se rendant dans le centre-ville, on tombe sur une place fleurie sur laquelle est édifiée la chapelle de Seigne.

C’est Jehan de Seigne qui l’a faite construire afin d'abriter la sépulture de son père, Guillaume de Seigne, seigneur de Bléré et qui occupa la charge de trésorier et receveur général de l'artillerie du roi François Ier.

Le conservatoire national de la tomate

Enfin, à 15 kilomètres de Bléré, se trouve le château de La Bourdaisière, à Montlouis-sur-Loire. Ce château de la Renaissance est aujourd’hui un hôtel quatre étoiles.

Mais il abrite également une richesse insoupçonnée. Depuis 25 ans, le domaine abrite le conservatoire national de la tomate. En tout, 700 variétés du fruit sont cultivées dans le potager. Certains spécimens sont d’ailleurs très rares.

Il est d’ailleurs possible d’en déguster dans le « Bar à tomates » du château. Sous forme de jus, de gaspacho ou de salade… Il y en a pour tous les goûts.