La SNCF a lancé ce projet intitulé "1001 gares" le 28 juin dernier. Il consiste à louer des espaces vacants pour redynamiser les petites gares et les quartiers alentours. Parmi la 1ere salve de 296 gares offrant des locaux vides, 13 se trouvent en région Centre-Val de Loire.
Faire ses courses dans une épicerie solidaire, rencontrer une infirmière, ou travailler à plusieurs, le tout à la gare, ce sera bientôt possible. C’est en tout cas ce que souhaite la SNCF qui a lancé le 28 juin dernier un programme baptisé "1001" gares.
La société ferroviaire est partie du constat que seul 400 gares sur 3000 "bénéficient d’une fréquentation leur permettant de développer facilement dans leurs locaux" commerces et activités.
Mais dans un millier de petites gares où le trafic est plus modeste et le passage plus limité, beaucoup de locaux restent inutilisés et sans vie.
Comme une annonce immobilière
En s’inspirant d’initiatives lancées en Nouvelle-Aquitaine et en Ile-de-France, l’entreprise de chemins de fer a donc décidé de mettre ces espaces vides à louer pour en faire "des maisons médicales, du service, des espaces de coworking, de commerces ou encore des bureaux d’associations".Elle a créé pour cela un site internet qui se présente sous forme d’une carte (ci-dessous) où une première série de 296 gares est consultable, dont 13 en région Centre-Val de Loire.
Comme lorsque vous cherchez un logement, il suffit de cliquer sur l’un des 13 repères. Une annonce apparaît avec :
- le nombre de lots à louer dans la gare
- la surface qui peut aller de 15 m2 (à Maintenon) à 495 m2 (à Chouzé-sur-Loire)
- le nombre de voyageurs quotidiens
- le type d’activité possible.
4 gares qui attirent
En plus d’un pécule qui serait réinjecté pour rénover les infrastructures, les avantages mis en avant sont entre autres de redynamiser les quartiers de gares, et par extension les centres villes, et de ramener de la proximité.Si l’entreprise ferroviaire assure que le sujet est porteur, seul 4 gares sur les 13 concernées de la région ont reçu des propositions pour l'instant : Vierzon dans le Cher, Loches, Chinon et Villeperdue en Indre-et-Loire.
Parmi les idées envoyées, des projets associatifs, de commerces en économie solidaire et de coworking.
Décision à la rentrée
La SNCF donnera à la rentrée sa décision concernant les projets retenus et ceux rejetés. Pour inciter les potentiels candidats, la SNCF promet de mettre 20 millions d’euros sur la table pour prendre en charge les éventuels travaux de rénovation et de mise aux normes des locaux.