Les chiffres mensuels et trimestriels du chômage, dans le sillage du confinement et du coronavirus, ne sont guère rassurant. L'augmentation massive du chômage de catégorie A en avril ne masque pas une augmentation plus modérée, mais constante, de l'emploi précaire.
Le rapport trimestriel sur l'évolution du chômage, juste après la crise du coronavirus, donne une idée de l'ampleur de la crise économique qui risque de la suivre. Après une augmentation "extrêmement forte" mesurée par la Direccte Centre-Val de Loire en avril (+26, 9 %), le chômage de catégorie A commence à diminuer légèrement au mois de mai, à raison d'environ -4,7 %.
Le chômage toujours en hausse
"Toutefois", note le service statistique de la Direccte, "le total des demandeurs d’emploi sans activité ou exerçant une activité réduite (catégories A, B et C) reste sur une tendance à la hausse, certes modérée : +1,0 % en mai au niveau régional." Sur trois mois, l'évolution des chômeurs toute catégorie se situe à +6,7 % en moyenne pour la région, l'Indre et le Loir-et-Cher étant les départements les plus touchés avec respectivement 8,3 % et 8,1 % d'augmentation."Le nombre total d’inscrits à Pôle emploi ne diminue donc pas", explique la Direccte, "mais l’activité réduite des demandeurs d’emploi redémarre". Les travailleurs précaires qui se sont retrouvés sans activité ces trois derniers mois commence donc à retrouver de l'emploi, mais reste identiques en nombre, voire plus nombreux, qu'au début du confinement.
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