Equitation : dans les coulisses du Cadre Noir de Saumur

Le feuilleton de la semaine est consacré à une institution dans le milieu équestre : la prestigieuse école du Cadre Noir basée à Saumur (Maine-et-Loire).

Un feuilleton préparé par

Corinne Bian Rosa, Grégoire Grichois, Laurence Vaury, Laurent Vaury (images générique : 3VProd)

Le Cadre Noir de Saumur va bientôt fêter son bicentenaire. Véritable institution au sein du monde du cheval, il fait partie des quatre hautes écoles d'équitation dans le monde et à ce titre, est inscrit au patrimoine de l'Unesco.

Ecuyer au Cadre Noir : une passion et un destin

Dans ce premier épisode, rencontre avec Benoît, un écuyer de 27 ans qui monte "Delon". Son objectif est de dresser des chevaux lui-même et de présenter des galas avec ses montures. Deux fois par semaine, les "hommes en noir" répètent leurs chorégraphies dans le Grand manège. Des années de travail sont nécessaires pour que ces chevaux assimilent les bases du dressage. Ensuite, les équidés seront présentés au public et évolueront tels des danseurs devant les spectateurs.

Il y a tellement de choses à apprendre et on a la chance d'être accompagnés par des gens qui ont plus d'expérience que nous



Episode 2/4 
Le Cadre Noir est une institution créée en 1825 et qui a traversé deux siècles d'Histoire. Le Cadre Noir de Saumur possède sa propre bibliothèque avec une magnifique collection d’ouvrages anciens comme le livre de l’Ecole de cavalerie de La Guérinière, de 1733 ou encore un ouvrage sur l’Ecole de cavalerie de Saumur de 1869 avec des lithographies somptueuses d’Albert Adam. Bernard Maurel est le responsable du Centre de Documentation et du Patrimoine équestre.
Pour la petite histoire, le nom Cadre Noir remonte aux guerres napoléoniennes. À l’époque les « cadres » sont des officiers chargés de la formation des cavaliers. Ils ont d’abord un uniforme bleu marine, mais pour les distinguer, en 1998 on leur attribue un uniforme noir. C’est un nom alors officieux car pour l’armée française, le Cadre Noir s’appelle « les écuyers du Manège de Saumur »

Ce n’est qu’en 1986 que le Cadre Noir voit son nom officialisé. Aujourd’hui les écuyers sont chargés de promouvoir l’équitation de tradition française, prestigieuse haute école européenne. Son écuyer en chef est surnommé « Grand Dieu » en référence aux écuyers appelés « Dieux »  par leurs élèves.



Episode 3/4
Près de 300  chevaux vivent sur le site de l’Institut français du Cheval au sein duquel est intégré le Cadre Noir. Toutes les six semaines environ, ils doivent passer par la maréchalerie pour être re-ferrés.
« Pas de pied, pas de cheval » est l’un des principes de base que doit apprendre tout cavalier qui veut respecter sa monture.
L’exceptionnelle maréchalerie du site peut accueillir jusqu’à six chevaux en même temps. Ici pas de place pour l’improvisation. Chaque animal est ferré en fonction de son utilisation, de sa morphologie, de sa locomotion et des particularités de ses aplombs, c’est-à-dire la forme de ses sabots.

En face de la maréchalerie, la clinique vétérinaire de l’Institut Français du Cheval assure un suivi régulier des chevaux du Cadre Noir. Elle est équipée d’un bloc opératoire, de salle d’échographie et de radiographie. Trois vétérinaires et deux infirmiers traitent ici un grand nombre de pathologies avec des technologies de pointe comme les lasers médicaux.


Episode 4/4
Dans cet épisode nous avons suivi Matthieu Van Landeghem, écuyer au Cadre Noir depuis 10 ans et aussi parmi l’un des dix meilleurs cavaliers de Concours Complet, discipline dans laquelle les français sont champions olympiques en titre aux JO de Rio.
Car au Cadre Noir, si tous les écuyers participent aux galas et dispensent des formations de haut niveau, plusieurs sont également des cavaliers de concours complet ou de dressage qui participent à des compétitions internationales avec des chevaux d’Etat.

Matthieu Van Landeghem est également l’un des écuyers qui fait partie de la reprise des « Sauteurs », un des moments les plus spectaculaires des galas du Cadre Noir.
Les chevaux sont dressés durant 5 à 6 ans pour effectuer des sauts particuliers, hérités des guerres, où les soldats devaient se servir de leur montures pour attaquer ou se protéger de l’ennemi.


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