Quatre pères et une mère sont montés, ce lundi, en haut de la cathédrale de Chartres. Ils dénoncent les problèmes de garde d'enfants. Ils expriment leurs difficultés à faire respecter un droit de visite en cas de séparation.
Ils sont montés en haut de la cathédrale de Chartres. Quatre pères et une mère dénoncent des problèmes de garde d’enfants à la suite de séparation, dont deux membres de l'association européenne "La Grue jaune".
"Nous réclamons le principe d’égalité parentale"
Cette association milite pour sensibiliser le public sur les conditions de certains pères qui vivent séparés de leurs enfants après une séparation et contre les décisions judiciaires généralement plus favorables aux mères qu'aux pères.Du haut de la cathédrale, Jean Le Bail nous a confié par téléphone : "Nous sommes montés ici pour être entendus. Nous réclamons le principe d’égalité parentale". Puis il a précisé en colère :
"Nous ne sommes pas des fournisseurs de pension alimentaire"
"Coparentalité oui, un parent de trop non !"
Ce père de deux filles, aujourd’hui âgées de 17 et 20 ans, continue de se battre. Il explique : "Depuis ma séparation avec mon ex-compagne en 2007, je n’ai pas revu mes enfants dans des conditions normales. A cause de leur mère, elles ont coupé tout contact avec leur famille".Ils sont montés sur la cathédrale, à 15 heures, ce lundi. Ils ont ouvert leur banderole "Coparentalité oui, un parent de trop non !" et sont ensuite redescendus.