Le tracé de la future A154 est entériné. Le comité de suivi de l’aménagement des RN 12 et RN 154 s’est réuni à la préfecture de Chartres pour prendre connaissance des conclusions de l’État sur les réserves émises par la commission d’enquête.
Le tracé de la future A 154 est définitivement entériné. Il a été présenté, mercredi 21 février 2018, au comité de suivi de l’aménagement des RN 12 et RN 154, devant Sophie Brocas, la préfète d’Eure-et-Loir, les résultats des études complémentaires réalisées sur les deux réserves émises par la commission d’enquête, en mars 2017.
Contournement par l'est et non par l'ouest
Les commissaires enquêteurs avaient exprimé deux réserves : l’ajout d’une bretelle de sortie supplémentaire nord-sud, à Nonancourt (Eure), pour accéder plus rapidement aux zones d’activité. Selon Christophe Chassande, le directeur régional de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Centre-Val de Loire cette solution, techniquement réalisable, coûterait 3,2 millions d’euros et induirait des trafics supplémentaires au niveau des traversées de Nonancourt et de Saint-Rémy-sur-Avre. » L'intérêt étant seulement local, si les collectivités veulent cet aménagement, elles devront le payer insiste la préfète de l'Eure-et-Loir, Sophie Brocas, L’objectif pour l’État, est de diminuer le nombre de véhicules qui traversent Saint-Rémy : (33.000 par jour, parmi lesquels de gros pollueurs.).La seconde réserve concerne le contournement de Chartres : la commission d’enquête proposait de privilégier l’ouest, du côté de Luisant/Fontenay-sur-Eure, plutôt que l’est, du côté de Champhol et Saint-Prest, comme le recommande le projet alternatif Mob 28. L’État a retenu une variante de ce contournement, plus proche de Chartres à l’est : « Un tracé réutilisant la rocade ouest de Chartres apporterait plus de nuisances : il serait plus polluant, toucherait davantage d’habitations, etc. L’agglomération chartraine avait d’ailleurs globalement anticipé son développement en prenant en compte, depuis les années 80, dans ses schémas de cohérence territoriale successifs, un tracé est. »
La préfète d’Eure-et-Loir a annoncé la prochaine étape du projet : un arrêté portant déclaration d’utilité publique sera adressé, en mars, au Conseil d’État. Sa décision est attendue pour l’été.