Réactions de l'artiste Syrano : Omar Ismaïl Mostefaï, le premier terroriste identifié, a habité dans le quartier de son enfance

Le premier terroriste identifié par les enquêteurs, Omar Ismaïl Mostefaï était un Chartrains de 30 ans. Il avait habité le quartier de la Madeleine où l'artiste Syrano a grandi

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Omar Ismaïl Mostefaï, premier terroriste identifié, habitait Chartres (Eure-et-Loir)

Il s'est fait exploser au Bataclan vendredi 13 novembre après avoir tiré sur le public. L'homme de 30 ans, père de deux enfants, était fiché depuis 2010 pour sa radicalisation. Il fréquentait la mosquée de Lucé près de Chartres et avait habité le mail Anatole-France, dans le quartier de La Madeleine.

Depuis ce vendredi noir, les réactions sont nombreuses sur les réseaux sociaux. Il y en a une qui a attiré notre attention. Celle de Syrano, artiste auteur, compositeur et interprète. Il a grandi dans le même quartier que Omar Ismaïl Mostefaï. Il le connaissait même, de loin. Après quelques interviews avec certains médias, Syrano a posté ce dimanche un long message sur facebook, s'inquiètant de l'amalgame qui pourrait être fait.


Voici les mots qu'il a adressé à Denis Gannay-Meyer, journaliste de la rédaction de France 3 Centre-Val de Loire

Je n'ai aucune information supplémentaire à donner sur la personnalité ou le quotidien de ce garçon. Nous ne nous côtoyions pas et je n'ai pas vocation à répondre à des questions dont je n'ai pas les réponses. J'ai posté un message sur Facebook qui exprime mon ressenti sur l'ironie de l'avoir vu passer sous mes fenêtres alors que je composais et écrivais des chansons qui dénonçaient la violence terroriste (entre autres).

Nous sommes issus du même milieu social, avons grandi en partie dans la même rue, mais avons eu des itinéraires diamétralement opposés. C'est ça qui m'a beaucoup choqué. Je jouais sur scène vendredi.

Certains de mes amis artistes sont musulmans, nous chantions l'ouverture, le dialogue et l'humanité, pendant que lui entrait dans une salle de concerts pour tuer le public... L'ironie de la situation et du parcours m'ont bouleversé, je ne peux rien dire de plus.

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