Une enseignante de Chartres condamnée à 12 mois de prison avec sursis pour harcèlement sur mineurs

Accusée d'avoir perturbé l'état psychologique de plusieurs de ses élèves entre 2016 et 2021, l'institutrice a été condamnée à de la prison avec sursis par le tribunal de Chartres ce lundi 7 mars, et à une interdiction définitive d'exercer en présence d'enfants.

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Le jugement est tombé : pas de prison ferme, mais 12 mois de prison avec sursis pour une enseignante de Chartres, accusée de harcèlement sur mineurs de moins de 15 ans. Lui étaient reprochés brimades, mots durs et gestes déplacés à l'encontre de nombre de ses élèves, entre 2016 et 2021. Après le jugement de ce lundi 7 mars, elle écope d'une interdiction définitive d'exercer en présence d'enfants, et deux ans d'inéligibilité. 

L'histoire avait commencé par un dépôt de plainte, début 2021. Neuf familles d'enfants de l'école privée catholique Saint-Ferdinand se sont constituées parties civiles, après avoir averti le diocèse, sans réponse selon elles. Une enquête est alors engagée, des dizaines d'auditions de parents et d'enfants sont menées. La démarche aboutit à la mise au jour de faits plus anciens, lorsque l'institutrice exerçait au sein de l'école privée de Châteauneuf-en-Thymerais, toujours en Eure-et-Loir.

Ses élèves rapportent ainsi des phrases telles que "Tu es bête" ou "T'as pas de cerveau". Toujours selon les enfants, elle aurait fait des bruits de singe à destination d'un élève noir. "Ce n'est pas une façon de parler à un enfant", regrettait Audrey Brancart, partie civile lors du procès au tribunal de Chartres le 6 janvier dernier. Elle-même constatait "beaucoup" de conséquences sur son enfant, notamment "psychologiques" : "Mon fils a un trouble autistique, ça a développé énormément de soucis", assurait-elle.

Le parquet avait alors requis 10 mois de prison ferme. "On n’espérait pas de la prison, mais on espérait qu’elle aurait l’interdiction d’approcher des enfant", se satisfait aujourd'hui Virginie Achard de la Vente, l'une des parties civiles. Lors de l'audience, l'enseignante avait reconnu ce qu'elle considérait être des actes isolés, et une part de responsabilité dans l'état psychologique de ses anciens élèves.

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