Alors que 150 emplois sont menacés par la fermeture de la sucrerie de Toury, le député Philippe Vigier (Libertés et Territoires) s'active pour le maintien du site industriel.
La sucrerie de Toury est en danger. Le groupe Cristal Union a décidé de fermer ce site industriel où près de 150 salariés pourraient perdre leur emploi prochainement. Le député de la 4e circonscription d'Eure-et-Loir, Philippe Vigier (Libertés et Territoires) va "activer tous les leviers possibles" pour tenter de sauver l'entreprise. 70 emplois pourraient être conservés en cas de reprise.Triple enjeu
"On essaie de trouver des repreneurs. Mais pour l'instant, il n'y a pas de proposition. Et Cristal Union ne veut pas revenir en arrière. C'est un choix politique de leur part", a déclaré le député, conscient qu'une fermeture serait terrible. "Qui ne pourrait pas être inquiet ? Ce site de 30 hectares pourrait devenir une friche industrielle en pleine ville ! On ne peut pas abandonner un territoire, des planteurs." Le site de Toury regroupe des activités de production de sucre, mais aussi de production d'éthanol, de vinasses et de déshydratation de pulpe.Le 1er juillet, il avait envoyé un courrier à ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume où il avait déclaré : "L'enjeu est triple : maintenir une activité industrielle dans le domaine agricole, accompagner le développement de nouvelles filières et pérenniser la production de betteraves en Eure-et-Loir et dans le Loiret."
Une réunion avec les syndicats
Selon lui, la lutte n'en est qu'à ses débuts. Il est en discussion avec Ludovic Rimbaud - dirigeant de BioJem et DistriJem - qui aimerait transformer la betterave produite en produits cosmétiques. "On cherche des solutions pour remettre de l'activité dans l'entreprise. Et créer un projet de diversification autour du sucre. D'autant que son cours commence à remonter..." avoue Philippe Vigier, qui avait une réunion à ce sujet avec la préfecture lundi soir.Vendredi à 17 heures, une réunion à huis-clos aura lieu à Toury entre Philippe Vigier, le maire de la commune Laurent Leclercq (UDI), des élus locaux et les syndicats.