L'entreprise Herby, située à La Loupe, vient d'acquérir la célèbre marque de séchoir à linge.
C'est un mot qui fait débat dans le twitter-game, mais un objet que tout le monde connaît : le Tancarville est de retour.
Du pont au séchoir à linge
ah mais ptdr c'est pour ça que ma pote du centre de la France a pas compris quand je lui ai parlé de son tancarville, je croyais qu'on disait ça partout moi https://t.co/jIKGpk70Tr
— Sophie (@Sophie_agnr) 8 mai 2018
Comment sa tankarville , chez moi ce truc il a même pas de blase , on l’appelle pas https://t.co/wHjqgz29u6
— la mala (@Seyli_) 3 mai 2018
C’est même pas un tancarville c’est ça un tancarville pcq ça ressemble au pont de tancarville pic.twitter.com/QQ5FNjj19Q
— (@Julianamaazing) 4 mai 2018
Le pire, c'est que j'avais jamais entendu le mot "étendoir" de ma vie, moi : j'étais persuadée qu'on disait tous "tancarville" jusqu'à ce soir
— Chloé (@chlo_chr) 4 mai 2018
N'en déplaise à certains, le Tancarville existe bel et bien. Comme kleenex ou frigidaire, c'est la marque qui a donné son nom à l'objet du quotidien, un séchoir à linge d'une forme particulière, qui rappelle celle du pont de Tancarville, en Normandie.
Retour sur le marché
C'est Herby, une entreprise implantée en Eure-et-Loir depuis 1972 qui a décidé de relancer Tancarville. Première, et désormais seule, fabricant de séchoirs à linge dans l'hexagone, la filière du groupe allemand Leifheit veut surfer sur la notoriété de sa nouvelle acquisition, "sur un marché où la notion de marque a quelque peu disparu".
L'enseigne lance donc des séchoirs "nouvelle génération", avec un design qui se veut dépoussiéré et plus fonctionnel. "Les nouveaux étendoirs lancés cette année sont pourvus d’un panier à linge intégré (...) de pinces à linge, de crochets porte-chaussettes, de supports pour les cintres (...)", précise le fabricant dans un communiqué.
L'entreprise emploie une centaine de personnes, aucune embauche supplémentaire n'est prévue pour le moment.