Quarante hommes de l'UIISC1 de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) oeuvrent à alimenter en eau potable à la population de Palu. La ville indonésienne a été dévastée par un séisme et un tsunami fin septembre.
Ils sont en charge de l'approvisionnement en eau potable d'une population sinistrée. Quarante sapeurs-sauveteurs de l'Unité d'Instruction et d'Intervention de la Sécurité Civile n°1 (UIISC1) de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) sont depuis une dizaine de jours à Palu, en Indonésie, ville ravagée par un séisme et un tsunami fin septembre. Ces militaires, rattachés à l’armée de terre, travaillent conjointement avec des ONG internationales. Leur mission doit durer un mois environ.
#Indonésie Le chiffre du jour : 100m3 d’eau produite et distribuée !
— UIISC1 (@uiisc1) 15 octobre 2018
today’s figure : a 100 cubic metre produced !#SécuritéCivile #tsunamipalu #waterpurification #paludonggala #Palu #ForMiSC #uiisc1 pic.twitter.com/zjrGCb5nx0
« En pratique, on pompe l'eau d'une rivière, on la purifie et on la distribue à la population », détaille le lieutenant-colonel Jean-Philippe Nicot. Le chef du détachement précise que « l'eau est produite aux critères de l'OMS », l'Organisation mondiale de la santé. Sur place, quatre unités peuvent traiter « jusqu’à 200 m3 d’eau par jour ». Selon un communiqué de l’ambassade de France en Indonésie, l'installation d'une unité de traitement lourde permet d’apporter de l’eau potable à plus de 80.000 personnes. « Elle permet de répondre, sur place, à près de la moitié des besoins totaux en eau potable exprimés par les autorités indonésiennes », soutient l’administration française.
Hommage à notre détachement en action sur le terrain à #Palu. Objectif: fournir de l'eau potable à des dizaines de milliers d'habitants, dont beaucoup de sinistrés. Bel engagement qui fait honneur à la France. @SecCivileFrance @CdCMAE pic.twitter.com/pCueXgH5bD
— J-C Berthonnet (@JCBerthonnet) 12 octobre 2018
Le 28 septembre, un séisme de magnitude 7,5 a frappé l’île des Célèbes. Il était suivi d’un tsunami. Plus de 2000 personnes sont mortes dans la catastrophe naturelle, et plusieurs milliers d’autres sont encore portées disparues. Après un premier refus de l’aide internationale, le président indonésien Joko Widodo avait finalement accepté l’intervention d’ONG humanitaires appuyées de gouvernements étrangers. En plus d’une station de purification d’eau, des associations et entreprises françaises ont pu fournir 17 générateurs d’électricité, 105 tentes, des unités de potabilisation et des pastilles permettant d’assainir l’eau.