Le rapporteur au Sénat de la réforme ferroviaire, Gérard Cornu (LR), lance un "appel solennel" aux syndicats de cheminots pour qu'ils cessent leur grève, assurant que le texte soumis aux sénateurs comporte des "avancées sociales très importantes".
A partir de jeudi soir, après le débat au Sénat, en fait les grévistes n'ont plus intérêt à faire grève
et les syndicats ont intérêt à arrêter cette grève, tout simplement parce que ça ne sert plus à rien, le débat sera clos et à partir de là c'est mauvais pour les grévistes de continuer parce que c'est leur pouvoir d'achat qui est amputé", a déclaré M. Cornu sur CNews.
"Je lance un appel solennel à tous les syndicats pour qu'ils cessent cette grève", a-t-il ajouté. La réforme ferroviaire, déjà adoptée par l'Assemblée nationale en première lecture, arrive mardi pour trois jours au Sénat avec de nouvelles retouches en vue, dont des signaux pour les syndicats réformistes avec la bénédiction de l'exécutif.Je fais un appel solennel aux syndicats. L’ouverture à la concurrence se fera. La grève doit cesser. Je ne suis pas supporter du gouvernement mais le texte du Sénat est équilibré et je pense aux Français pénalisés par toutes ces semaines de grève. @CNEWSMatin @lesRep_Senat pic.twitter.com/hfYRUzaq5j
— Gérard Cornu (@gerardcornu) 29 mai 2018
Gérard Cornu, Sénateur d'Eure-et-Loir et vice-président de la commission de l'aménagement du territoire s'exprime à propos de la grève de la SNCF pic.twitter.com/OomCvXHr6W
— CNEWS (@CNEWS) 29 mai 2018
"Au niveau social pour moi tout est bouclé, on a eu des avancées sociales très, très importantes et je pense que les syndicats réformistes, c'est-à-dire Unsa et CFDT, peuvent être contentes", a martelé le sénateur d'Eure-et-Loir.
Les sénateurs ont favorisé en commission le volontariat pour le transfert vers des opérateurs privés ou permis, pendant une période déterminée, aux salariés réembauchés dans le groupe public ferroviaire de bénéficier à nouveau du statut.
Je serai très attentif à ce que le texte de la commission ne soit pas dénaturé et j'y veillerai personnellement en tant que rapporteur,
a assuré M. Cornu. "Je ne comprends pas que la CGT s'arque boute sur des choses qui n'ont pas lieu d'être", a-t-il ajouté. Selon lui, "la CGT est dans son système de ne pas vouloirl'ouverture à la concurrence donc finalement que la France sorte de l'Europe. (...) Ils se sont mis dans une impasse".