Une quinzaine de députés UDI-Agir et LR ont déposé un recours contre le décret qui impose la baisse de la vitesse à 80 km/h sur les routes départementales à partir du 1er juillet.
La baisse de la vitesse à 80 km/h sur les routes départementales a été publiée le 17 juin au Journal officiel. Cette décision du gouvernement prise sous la forme d'un décret, les députés tentent de s'y opposer en proposant des alternatives.
Du coté centriste, une quinzaine de députés ont saisi le Conseil d’Etat pour demander l'annulation du décret. Parmi eux, Maurice Leroy, député du Loir-et-Cher. Il l’affiche clairement sur tweeter.
La proposition des parlementaires est claire : pas de généralisation à 80km/h. Ils souhaitent que chaque route, chaque tronçon, chaque virage soit analysé par les préfets et que les élus locaux aient le pouvoir de décider de diminuer la limitation au cas par cas, parfois même en dessous de 80 km/h si nécessaire. Une proposition soutenue par Nicolas Forissier, député LR de l’Indre .#direct @LCI limitation à #80kmh ma proposition est simple : que chaque Préfet dans chaque #département décide de la #limitation après avis du Président du département @UDI_off @DeputesUDIAGIR pic.twitter.com/a3jwAL5Qnw
— Maurice Leroy (@MauriceLeroy) 20 juin 2018
Ce recours déposé par les élus locaux a le mérite de relancer le débat sur une des décisions les plus impopulaires du gouvernement d'Edouard Philippe. Qui a reçu le soutien sans condition d'une autre élue locale centriste, Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur.
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