Pour les habitants de la région Centre-Val de Loire, l'accès à la santé permet l'égalité des chance : ils souhaitent plus de moyens pour les établissements de santé selon une consultation citoyenne menée par l'institut de sondage Ipsos.
Pour les habitants du Centre-Val de Loire, la santé, c’est très important : 88% estiment que l'hôpital public est aujourd'hui "en danger".
88% des habitants du Centre Val de Loire estiment que l'accès à de bons établissements de santé assure une égalité des chances dans la vie, ils déplorent un manque de moyens et des inégalités d'accès aux soins. C'est ce qui ressort d'une consultation citoyenne lancée par la Fédération Hospitalière de France avec Ipsos, dans le but de recueillir les attentes des Français sur les questions de santé dans le cadre du Grand Débat National.
Près de 6 000 Français ont contribué, dont 332 de la région Centre-Val de Loire. Les habitants demandent plus de moyens ainsi qu’une lutte accrue contre les déserts médicaux.
Des habitants inquiets
Pour eux, le système de santé est complexe à comprendre : 76% avouent ne pas bien comprendre comment le système de santé français fonctionne, et 92% ne savent pas à quoi servent les différentes cotisations (sociales, CSG, mutuelle, etc.).Ils sont très inquiets quant à l'état de santé de l'hôpital public français : 79 % des personnes interrogées ont le sentiment que l'hôpital public s'est dégradé depuis ces 10 dernières années. Pour eux, le problème vient plus du manque de moyens ; la qualité des soins n'est pas en cause.
Les solutions proposées par les habitants de la région Centre-Val de Loire
Il faut en priorité plus de personnels (90%), de budget (80%) et de proximité (65%) et 94% sont favorables à une augmentation des moyens financiers de l'hôpital public français.L'urgence est de lutter contre les déserts médicaux : parmi les réformes spontanément proposées par les habitants de la région, beaucoup concernent le maillage territorial (25%) et notamment la lutte contre les déserts médicaux (19%) en obligeant les médecins à y exercer (11%), en améliorant la répartition du personnel (8%) mais aussi en développant des services de proximité (7%).