Hausse des carburants : les appels à bloquer les routes le 17 novembre se multiplient dans la région Centre-Val de Loire

Orléans, Bourges, Tours, Chartres, les appels à bloquer les routes le 17 novembre se multiplient pour protester contre la hausse des carburants. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ses appels à manifester sont amplement relayés sur les réseaux sociaux. Et le flux propose chaque jour de nouvelles initiatives citoyennes qui s’inspirent ou s’adossent sur Le collectif "Stop à la hausse des carburants ». Créée début octobre, la page du collectif compte plus de 200 000 followers.

La grogne des automobilistes a pris de l’ampleur à la mi-octobre, quand le prix du diesel a dépassé celui de l'essence. Historique ! Dans notre région, c’était le cas en Eure-et- Loir pour un quart des stations-service

Une hausse due à l’augmentation du prix du baril de pétrole et des taxes prélevées par l’Etat.


Les cours du baril de pétrole subissent de fortes fluctuations depuis janvier. Le baril de Brent de la mer du Nord est ainsi passé de 65 dollars en début d’année à 86 dollars début octobre, avant de refluer autour des 75 dollars actuellement (Chiffres AFP).

Mais la hausse du prix des carburants s'explique aussi par la taxation qui s'est alourdie, surtout pour le diesel. Un centime de hausse, c’est l’équivalent de 400 à 450 millions d’euros de rentrées fiscales pour l’Etat. En 2018, les taxes sur le gazole ont ainsi augmenté de 7,6 centimes par litre au total, avec notamment la contribution à la "taxe carbone". Pour l'essence, l'augmentation a été de 3,9 centimes par litre.  

Invité sur le plateau de France Info le 26 octobre, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau a réaffirmé que  "l'essentiel de la hausse" des tarifs était "lié aux cours du pétrole".  

"J'entends ce que peuvent être les inquiétudes d'un certain nombre d'automobilistes, en particulier dans les territoires ruraux qui sont fondamentalement dépendants de l'automobile, sur la hausse des prix du carburant", a-t-il poursuivi, mais "sur une base de 100, 25% ce sont les taxes, 75% ce sont les prix du pétrole". Or, "nous n'avons pas le pouvoir de jouer sur les cours du pétrole", a souligné le ministre. 
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information