Indre-et-Loire : une enquête ouverte après une pollution chimique dans l'Indre

L'entreprise Recipharm a admis avoir rejeté accidentellement 2 mètres cubes d'un produit pharmaceutique dans les eaux de l'Indre à hauteur de Monts le 7 septembre. Le parquet d'Indre-et-Loire a été avisé et la préfecture a pris un arrêté d'interdiction de la pêche dans l'Indre en aval de la commune.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Tours après la découverte d'une pollution dans l'Indre le 11 septembre dernier. L'alerte a été donnée par les scientifiques du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) de Monts, dans l'Indre-et-Loire, qui ont aperçu des poissons morts dans l'eau et ont pu déterminer qu'un produit pharmaceutique était en cause.
 

Deux mètres cubes de produit anesthésiant

Les soupçons se portent immédiatement sur le site du groupe pharmaceutique suédois Recipharm, située à l'amont immédiat du site du CEA. Vérification faite, l'entreprise reconnaît le 17 septembre que 2 mètres cube de produit ont été déversés accidentellement dans l'Indre, et informe la commune de Monts. "Il s'agit d'une mauvaise manipulation qui a eu lieu le 7 septembre", confirme le directeur général de l'usine, Mikael Ericson, aboutissant au déversement du produit dans un bras de l'Indre "le 10 ou le 11 septembre".

Le produit en question, "un anesthésique injectable" selon Mikael Ercison, devrait se décomposer rapidement dans l'eau, mais la pêche a été interdite à Monts et en aval de la commune par la préfecture, de manière préventive. "Nous allons maintenant investiguer en interne pour comprendre comment cela s'est passé et nous assurer que ça ne se reproduire plus", conclut le directeur général.

Une enquête de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dréal), a été diligentée sur place le 21 septembre. Sur la base du procès verbal de cette inspection, et d'un signalement de la préfecture, le parquet de Tours a ouvert une enquête judiciaire confiée à la gendarmerie d'Indre-et-Loire.
 

 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information