Une quarantaine d’Afghans viennent d’arriver en Indre-et-Loire, où ils seront hébergés dans l’attente du traitement de leurs dossiers. La ville de La Riche rejoint Tours en tant que membre du réseau des "communes solidaires".
Après Orléans, c’est Tours qui accueille une quarantaine d’Afghans. Logés temporairement dans les locaux municipaux du Centre Technique Régional Omnisports (CTRO) de la vallée du Cher, ils seront pris en charge par les équipes d’Adoma et de la Croix-Rouge. Il s’agit d’une mesure temporaire permettant d’évaluer la situation de chaque ressortissant.
"La suite de leur parcours sera déterminée par les services de l’Etat en fonction des situations particulières et des aspirations des personnes et des familles concernées" précise le communiqué émanant de la préfecture d’Indre-et-Loire.
La Riche membre des "communes solidaires" met un logement à disposition à une réfugiée
Mis en place en 2005 par le Ministère de l’Intérieur, "communes solidaires" est un réseau destinés à apporter une aide dans la politique migratoire de l’Europe et plus particulièrement de la France.
C’est donc à ce titre que la commune de la Riche va ainsi accueillir dans un logement privé du parc de la ville une réfugiée afghane, à la suite d’une convention signée entre le Maire Wilfried Schwartz et l’avocat Maître Jérôme Damien-Cerf qui représente la jeune réfugiée.
Bien que dûment titulaire du statut de réfugiée reconnu par l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides, elle était à la rue. Elle bénéficiera donc d’un des logements qui avaient été déjà proposé par la ville en 2015 pour l’accueil de réfugiés syriens et irakiens qui fuyaient la guerre.
Menacée dans son pays, où une partie de sa famille a été assassinée, c’est son avocat qui va entreprendre toutes les démarches nécessaires à l’obtention d’un visa qui lui permettra de rester en France. Des démarches sont aussi menées pour permettre à son mari et à ses deux enfants en bas âge, qui sont encore à Kaboul en grand danger, de rejoindre la Riche pour être hébergés avec elle.
Le Maire Wilfried Schwartz a précisé que tout serait fait pour lui permettre "une insertion pérenne dans la communauté française, afin de vivre dignement dans notre pays". Il a par ailleurs lancé un appel à l’Etat par l’entremise de la Préfecture d’Indre-et-Loire pour que sa famille, son mari et ses deux enfants puissent obtenir le laisser-passer indispensable à leur venue sur notre territoire.