L'association Entraide et solidarités favorise l'insertion sociale de 19 migrants avec en plus de l'apprentissage du français, un accés au logement, à des ressources, et à des stages. L'objectif est de favoriser l'intégration dans un nouveau pays aprés un périple difficile.
Ils arrivent de Syrie, d'Irak, de Tchétchénie après avoir fui les horreurs de la guerre et affronté un long périple. Un parcours migratoire semé d'embûches avec une arrivée dans un pays souvent inconnu.
Dans le cadre d'un dispositif gouvernemental pour mieux accueillir et insérer les réfugiés, l'association tourangelle Entraides et Solidarité (ex Entraid'ouvriére) expérimente un accompagnement global des jeunes migrants.
Ressource, transport, logement, stage et visite de sites sont pris en compte en même temps qu'une indispensable formation à la langue française.
Pour cette journée mondiale des réfugiés, la secrétaire générale de la prefecture de Tours, Agnés Rebuffel-Pinault, a tenu à se rendre dans les locaux d'Entraides et Solidarité à Tours-Nord.
C'est là, que 19 migrants expérimentent un nouveau dispositif d'insertion et de prise en charge des réfugiés. C'est la première fois qu'il y a un parcours intégré mis en place pour de jeunes réfugiés récemment arrivés en France.
"Dans le parcours du réfugié, il y a toute la période où il est en attente du statut. Une fois qu'il a ses papiers, il doit se débrouiller par lui-même, trouver son chemin dans la société française, sans réseau et sans maîtriser la langue. Ici, on a un vrai dispositif d'accompagnement global. Comment peut-on imaginer travailler sereinement à l'apprentissage du français, si on doit passer une grande partie de sa journée et de son énergie à trouver des moyens de logement ? "
Pour la Secretaire Générale de la Prefecture 37, envie et motivation d'insertion sont au rendez-vous
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A l'issue de sa visite, la représentante de l'Etat en Indre et Loire est confiante dans l'intégration de ces jeunes migrants (Vidéo)
Adeline Delisle, éducatrice spécialisée, a pour mission de s'assurer de l'environnement social de ces jeunes migrants: "Un jeune migrant qui arrive sur notre territoire sans maîtriser la langue française, sans logement, sans ressource se retrouve tout de suite en grande insécurité. Avec le dispositif SAS 18-25 ans vers l'emploi, ça leur permet d'avoir un logement, d'être sécurisé, d'avoir une allocation mensuelle pour subvenir à leurs besoins et du coup de pouvoir profiter pleinement du dispositif d'apprentissage du français ; ils peuvent alors saisir ce qui est mis à leur disposition pour s'intégrer en France".
Après 3 mois de fonctionnement, Adeline Delisle constate que ces jeunes migrants s'emparent très vite de leur seconde chance : "On constate qu'ils sont ultra-motivés, qu'il y a de l'envie, de la détermination et que tout se passe très bien".
Au total, 200 jeunes migrants vont pouvoir bénéficier de ce dispositif sur 2019 et 20120
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