Mobilités douces : une nouvelle solution sur 19 communes de la métropole tourangelle avec les vélos en libre-service

D'ici à la fin du mois d'octobre, 500 vélos "musculaires" et 1100 vélos deux places à assistance électrique vont être déployés, sur des emplacements dédiés, dans 18 communes de Tours Métropole ainsi qu'à La Ville-aux-Dames. Le Syndicat des Mobilités de Touraine a confié la mise en place de cette nouvelle offre de vélos en libre-service à la société Pony, basée à Angers.

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Pour découvrir le nouveau dispositif, le Syndicat des Mobiltés de Touraine (SMT) a donné rendez-vous à la presse à l'intersection du boulevard Béranger et de la rue Marceau. Là où, dans le cadre du plan d'apaisement, la traversée du mail est désormais interdite aux véhicules motorisés (depuis la mi-juin).

Logique, puisque les vélos en libre-service viennent compléter l'offre existante en matière de modes de déplacement doux, comme l'explique Christophe Boulanger, premier vice-président du SMT :

"Nous travaillons toujours dans la même logique, la recherche d'une alternative à l'autosolisme, c'est-à-dire une voiture avec un conducteur seul : renforcement des transports en commun, développement du covoiturage, et une offre de location de vélo longue durée, Vélociti, avec des tarifs extrêmement attractifs. Là, nous sommes sur un service complémentaire, qui n'existait pas encore sur le territoire."

La métropole tourangelle, en fait, avait déjà tenté l'aventure du vélo en libre-service, mais avait dû bien vite rétropédaler :

"On a eu une expérience malheureuse avec Indigo Wheel en 2019, les logiciels n'étaient pas adaptés et on retrouvait les vélos dans la Loire ou dans le Cher, poursuit Christophe Boulanger. On a attendu que les technologies progressent pour lancer un appel à manifestation d'intérêt, plusieurs opérateurs y ont répondu et nous avons choisi Pony".

Comment ça marche ?

Pour louer un vélo en libre-service, il faut disposer d'un smartphone, et télécharger l'application Pony, disponible sur l'App Store (IOS) ou le Google Play Store (Android) :

"Il suffit de scanner le QR Code sur le vélo, précise Guillem Leroux, directeur des relations publiques Pony. Pour un trajet très occasionnel, il en coûtera 1,5 € la demi-heure pour un vélo mécanique, ou 1€ le déverrouillage et 19 centimes la minute pour un vélo électrique pouvant accueillir deux personnes. 90% de nos utilisateurs choisissent ces tarifs. Mais il existe aussi un abonnement en illimité à 39 € par mois, ou un pass 2 trajets en 24 heures, à 3 €."

Les 500 vélos mécaniques et 1100 VAE (vélos à assistance électrique) seront tous dotés de GPS, ce qui permet de les brider à 6 km/h dans les zones piétonnes (comme la rue Nationale), mais surtout de les situer :

"Si vous vous arrêtez n'importe où, vous aurez une alerte vous invitant à aller à la place de stationnement la plus proche, reprend Guillem Leroux. Si vous abandonnez votre vélo, vous continuerez à payer le trajet, nous devrons l'arrêter et vous serez éligible à une amende de 10 €. À la fin de chaque trajet, il faut également prendre une photo du vélo sur l'emplacement dédié. L'idée est vraiment que les vélos soient bien stationnés sur l'espace public, que le service soit accepté par tous."

Pas de trottinette en libre-service...

Outre les vélos purement musculaires, auxquels tenait le SMT (santé publique et petit prix de location), Pony propose donc des VAE robustes et confortables pour un trajet à deux, équipés d'un siège passager, de cale-pieds, d'un guidon non directionnel et de plaques de plexiglas le long des cuisses. L'assistance électrique permet de voyager à deux sans ressentir la présence du passager.

Contrairement à des villes comme Angers ou Poitiers, Tours ne disposera toutefois pas de trottinettes en libre-service :

"C'est un choix politique assumé, déclare Christophe Boulanger. On estime qu'aujourd'hui, le réseau urbain et cyclable, notamment, n'est pas suffisamment mature et développé pour prendre le risque d'y développer de la conflictualité supplémentaire. Pour le moment, nous ne voulons pas de trottinettes dans ce dispositif."

"Des écologistes non dogmatiques, mais raisonnables", plaisante Emmanuel Denis, président du SMT. Qui conclut, plus sérieusement :

"Avec Pony, nous passons à une vitesse supérieure et déployons un service vélos souple, économique et respectueux de l'environnement (...) C'est une nouvelle étape pour encourager la pratique cyclable, faciliter l'intermodalité avec les transports publics ainsi qu'un atout pour l'attractivité touristique."

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