Un neurochirrugien tourangeau de l'hôpital de Tours bientôt entendu par la chambre displinaire de l’Ordre des médecins d'Indre-et-Loire. Une de ses patientes lui reproche des faits de harcèlement sexuel, rapporte la Nouvelle République.
Après une fin de non-recevoir en 2017, le conseil de l'Ordre des Médecins d'Indre-et-Loire a finalement décidé de donner suite à la plainte de Mme C. A. Lors d'une première audition, elle avait pourtant expliqué le déroulé peu orthodoxe de l'auscultation réalisé par le neurochirurgien. Des faits rapportés par l'AVFT (Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail).
"Lors de cet examen, il lui demande de se déshabiller et de faire plusieurs allers-retours dans son bureau en débardeur et en culotte. Il lui demande ensuite de s’allonger sur la table d’auscultation, d’enlever sa culotte et, soudainement, lui fait un toucher rectal sans l’informer au préalable et encore moins recueillir son consentement."
L'examen médical sera suivi de SMS envoyés à Mme C. A., "de plus en plus intrusifs et connotés sexuellement". Il est question de son "physique très agréable". Elle recevra également des photos à caractère pornographique, dont une du neurochirurgien dénudé, le sexe en érection.
Soutenue par des juristes de l'AVFT, Mme C. A. décide de saisir à nouveau le conseil de l'Ordre à l'automne 2017.
Lors d'une séance plénière en mars dernier, les pairs du Docteur A. revoient leur position et défèrent le neurochirurgien devant la chambre disciplinaire des médecins d'Indre-et-Loire.
Le praticien tourangeau comparaît pour la première fois devant cette instance. Il encourt jusqu'à la radiation.