Au cours d’une conférence de presse donnée ce jeudi 7 janvier 2021, Marie Lajus, préfète d’Indre-et-Loire, a détaillé la carte des futurs points de vaccination du département. Ils se trouvent majoritairement dans les centres hospitaliers.
Alors que Jean Castex vient de dévoiler les détails de la stratégie vaccinale du gouvernement et a confirmé la mise en place d’au moins 6 centres de vaccination dans chaque département (1 pour 100 000 habitants), l’Indre-et-Loire, par la voix de sa préfète, a déjà pratiquement choisi les siens.
Au cours d’une conférence de presse donnée ce jeudi 7 janvier, Mari Lajus a d’ores et déjà dévoilé la liste des centres qui accueilleront les candidats au vaccin. A Tours, il s’agit des hôpitaux Bretonneau et Trousseau ainsi que du centre de vaccination situé à proximité de l’hôpital Clocheville.
Trois autres points de vaccination seront également ouverts à Chinon, Amboise et Loches, toujours en milieu hospitalier ou médical. Pour le secteur nord-ouest du département, qui ne possède pas de structure adaptée, un projet de cabinet libéral est encore à l’étude.
Le choix du milieu médical et hospitalier justifié par la fragilité du vaccin
Marie Lajus a donc écarté pour l’instant la possibilité d’ouvrir des «vaccinodromes» dans des salles communales, comme l’ont proposé les maires d’Indre-et-Loire lors de la visite d’Emmanuel Macron le mardi 5 janvier dernier.
Ce choix de favoriser au maximum les milieux médicaux protégés, la préfète le justifie par les contraintes logistiques des vaccins Pfizer et Moderna. Tous deux doivent en effet être conservés dans des congélateurs à -70° et -20° et ne peuvent être déplacés dans des réfrigérateurs que durant 5 jours.
Par ailleurs, la première vague de vaccination concernant uniquement les professionnels de santé de plus de 50 ans ou présentant des facteurs de vulnérabilité, la préfète a jugé logique de privilégier une vaccination proche de leur lieu de travail.
Elle n’exclue cependant pas totalement la proposition des maires et la réévaluera lorsque la campagne de vaccination sera élargie à toute la population.
La vaccination de la population commencera par les plus de 75 ans
L’offre s’adresse donc pour l’instant aux seuls soignants, mais sera élargie d’ici fin janvier aux soignants des ehpad, aux sapeurs-pompiers et aux aides à domicile a annoncé la préfète.
Les premiers habitants à pouvoir recevoir le vaccin seront les personnes âgées de plus de 75 ans. Dès le mois de février (Le ministre de la santé à annoncé dès le 18 janvier NDLR), ils recevront un bon de la CPAM et pourront ensuite se rendre dans les centres a t-elle annoncé.
Le ministre de la santé Olivier Véran a par ailleurs annoncé la mise en place dès le 14 janvier d’un site internet et d’un numéro téléphonique pour prendre rendez-vous dans l’un de ces centres.