La ministre de tutelle l’a annoncé ce samedi matin : la pratique de certains sports en club pourra reprendre à partir du 11 mai sous certaines conditions. A l’A3t, le principal club d’athlétisme tourangeau, on a retrouvé le sourire.
À partir du 11 mai, « la pratique du sport en club pourra se faire en accueillant, en extérieur, 10 personnes au maximum », a confirmé samedi 2 mai chez nos confrères de France Info Roxana Maracineanu, ministre des Sports. « On travaille sur la réouverture des équipements en fonction de la pandémie », a-t-elle ajouté.
Ainsi, le sport en club pourra se faire « quel que soit le sport, à l’exception des sports collectifs et de contact » a précisé la ministre. Pas de foot ou de rugby, donc. Pas de judo ou de lutte non plus. Mais tous les autres sports individuels sont concernés. Alors évidemment, au club d’athlétisme tourangeau l’A3t, on se frotte les mains.
500 licenciés
« Nos entraîneurs trépignaient d’impatience ! » raconte Guy Bessay, le président du club et également président du comité départemental d’athlétisme. Comme pour tous les autres sports, la fin de saison a purement et simplement été annulée. Terminée aussi, pendant toute la durée du confinement, la pratique régulière de ses quelques 500 licenciés. C’est dire si la reprise était espérée.
Depuis cette annonce, le club a essayé de trouver les réponses les plus adaptées aux conditions fixées par le ministère des Sports. Dans un premier temps, il ne sera pas possible d’accueillir de nouveau les plus petits : la taille des groupes, entre 25 et 60 par groupe, est trop importante pour prétendre correspondre aux conditions imposées par le ministère.
Rétablir le lien avec les jeunes licenciés
La reprise est en revanche sérieusement envisagée pour les jeunes de 15 ans et plus, par petits groupes de 10. « Nos stades sont grands, nous ferons donc travailler chacun des groupes sur sa propre ligne droite, ce qui nous permettra de respecter largement les distances sociales requises » précise Guy Bessay. Et concernant les vestiaires, les jeunes les occuperont par roulement.
« Il faudra que l’on trouve des solutions pour rester en contact avec les jeunes estime le président du club : cinq mois sans les voir, c’est très long et on risque d’en perdre un certain nombre d’ici la rentrée de septembre. » Pour rétablir ce lien qui fait tant défaut, plusieurs idées sont à l’étude, comme des sorties en petits groupes, ou encore des voyages.
Reste une question à régler : les deux stades - l’un au sud et l’autre au nord de la ville - sur lesquels sont pratiquées les activités sont des équipements municipaux. Il faudra donc attendre le feu vert de la mairie de Tours avant de reprendre ces activités.