Vendredi 31 janvier, l'homme de 22 ans a été condamné à 14 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises d'Indre-et-Loire. Il était accusé d'avoir agressé quatre femmes dans le même secteur de Tours, en 2016.
La sentence est tombée. Vendredi 31 janvier, à l'issue de deux jours de procès, l'agresseur du quai Paul-Bert a été condamné à 14 années de réclusion criminelle par la cour d'assises d'Indre-et-Loire, située à Tours.
Retour sur les faits
Le "prédateur" du quai Paul-Bert était accusé d'avoir violemment agressé quatre femmes dans le même secteur, entre novembre et décembre 2016.
Les deux premières agressions sont des vols, les suivantes des agressions sexuelles et tentatives de viol. La dernière agression avait permis des prélèvements ADN qui ont rapidement confondu l'auteur des faits. S'il reconnaît les faits de violences sexuelles, il a en revanche toujours nié être l'agresseur des deux premières victimes.
Roméo*, 22 ans aujourd'hui, avait échoué à obtenir la fin de sa détention provisoire en novembre 2019, à cause, selon l'avocat général, d'un risque de récidive ou de fuite. L'affaire, à l'époque, avait créé un climat d'inquiétude dans la ville, valant à l'agresseur d'être surnommé le "prédateur du quai Paul-Bert", un surnom très repris dans les milieux d'extrême-droite, en raison des origines camerounaises du prévenu.
L'accusé ne reconnaît pas tous les faits
Lors du premier jour de procès le 30 janvier, trois des quatre victimes étaient présentes dans la salle, toutes très émues à l’évocation des faits. L’accusé, confus dans ses propos, n'avait alors pas reconnu tous les faits, malgré l'identification de ses trois victimes. Dans le dernier cas, les analyses ADN ont accusé le jeune homme.