Un voleur de bijoux a été condamné à vingt mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Nantes pour avoir vol dans les vitrines du centre commercial Auchan de Trignac. L'homme avait déjà sévi de la même façon chez d'autres vendeurs de bijoux du département.
L'avocate de la défense a admis qu'elle n'avait "pas grand chose à dire" pour épargner la prison à cet homme.
Ce mardi 7 janvier, il a été condamné à deux ans de prison ferme pour avoir volé des bijoux à deux reprises "avec un fil de fer" dans les vitrines du centre commercial Auchan de Trignac (Loire-Atlantique) en juin et juillet 2024.
Mais il faut dire qu'il est bien connu des services de police. L'homme a effectivement déjà fait à la justice pour des actes du même registre.
En juin 2024, il avait notamment dérobé des bijoux au Happy Cash d'Ancenis-Saint-Géréon. Même scénario dans la galerie du centre commercial Leclerc d'Orvault le 10 juin 2024.
Il se mettait "à côté de la vitrine", faisait glisser son fil de fer dans un interstice et cachait son butin "dans un parapluie", a expliqué la procureure de la République lors de ses réquisitions.
Un projet "noisette"
Malgré ses tentatives pour échapper aux caméras, il était "facilement identifiable" sur les images de vidéosurveillance selon la procureure.
Ainsi, il avait été interpellé "sur mandat de recherche" le 30 octobre 2024 alors qu'il se trouvait "en Charente". Le Géorgien s'y était en fait rendu "pour rencontrer des acheteurs" dans le cadre d'un projet "d'import-export de noisettes" avec "un rugbyman à Clermont" qui lui apporte son "aide", a-t-il expliqué aux juges nantais ce mardi.
Son discours n'a pas convaincu. En effet, en plus de ses deux ans de prison ferme, l'homme s'est ainsi vu révoquer quatre mois de prison, qui avaient été initialement prononcés avec sursis le 2 mai 2022 lors de l'une de ses onze précédentes condamnations.
Aussi, à sa sortie de prison, ce Géorgien de 34 ans - qui a été maintenu en détention à l'issue de l'audience - sera interdit de revenir sur le territoire français pour les trois prochaines années.
Un ancien héroïnomane
Sur un plan administratif, cet ancien héroïnomane était arrivé en France en 2006 "pour rejoindre sa mère" mais n'a pas pu renouveler son titre de séjour à cause d'une première incarcération en 2019. Sur le plan pénal il a écopé de "deux fois trois ans de prison" a détaillé la présidente du tribunal correctionnel de Nantes.
Aucune des bijouteries ni aucun de leurs assureurs ne s'était constitué partie civile pour toucher des dommages et intérêts car tous savent que le prévenu est "insolvable", a précisé la procureure de la République.
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