Greenpeace mobilise ses militants, samedi 8 juin, contre les déchets radioactifs et la filière nucléaire. Le rendez-vous régional est au centre-ville de Tours.
Plus d'une vingtaine de villes sont concernées par l'appel à manifester, lancé par Greenpeace France ce samedi. L'objectif est de sensibiliser les français aux dangers des déchets de la filière nucléaire et notamment aux problèmes engendrés par les sites de stockage et par le transport de matières radioactives.
En Centre-Val de Loire pas de site d'enfouissement, mais des inquiétudes liées aux convois ferroviaires transportant des déchets ou du combustible devant recharger les centrales françaises.
Le groupe local Greenpeace Tours, l'unique représentation officielle du réseau Greenpeace en Centre-Val de Loire, une vingtaine de militants au total, sera donc présent ce samedi devant la mairie de Tours.
Cette mobilisation mettra l'accent sur la nécessité de sortir du nucléaire, en rappelant les menaces potentielles du parc nucléaire régional, quatre centrales implantées à Chinon (Indre-et-Loire), Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), Dampierre-en-Burly (Loiret) et Belleville-sur-Loire (Cher).
Quatre centrales régulièrement alimentées en combustible par le biais de transports ferroviaires sécurisés et débarrassés de leurs déchets radioactifs par les mêmes circuits.
Ce sont ces mouvements, à travers la région mais également à destination de centrales plus lointaines, qui préoccupent les militants de Greenpeace.
Le groupe local Greenpeace Tours pointe le noeud ferroviaire de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire) et s'oppose à ces transferts de matières dangereuses au beau milieu de l'agglomération tourangelle.
Le collectif affirme aussi vouloir dénoncer les projets, avoués ou secrets d'EDF, concernant la possible construction d'une piscine de stockage à Belleville-sur-Loire (Cher) ou l'hypothétique création d'une centrale de type EPR en Centre-Val de Loire.