La question est sur toutes les lèvres : la cuisine centrale de Tours sera-t-elle bientôt privatisée? Cette cuisine fournit 8000 repas par jour, notamment pour les écoles. Une pétition a été lancée pour son maintien en entité publique : elle récolte déjà 1500 signatures.
C'est le débat du moment à Tours : la possible privation de la cuisine centrale qui alimente principalement les écoles. Laisser la gestion à un groupe de restauration collective interpelle l'opposition municipale mais aussi de nombreux Tourangeaux.
Une pétition a été lancée par l'association Convergence 37 : elle récolte déjà 1500 signatures... dont celle d'Emmanuel Denis, conseiller municipal d'opposition (EELV), qui ne souhaite pas une mainmise du privé sur la cuisine afin de ne pas subir "une perte de transparence sur l'alimentation de nos enfants" et "ne pas soumettre la nourriture à une logique de profit".
Privatisation... ou pas?
Ce qui est sûr, c'est que du coté de la majorité municipale, l'option d'un partenaire privé ne semble pas être une priorité. Suite à une étude, la ville réfléchit à une éventualité avec d'autres partenaires, comme le CHRU (Centre hospitalier régional universitaire). Un choix qui permettrait à la cuisine de rester en régime municipal, comme l'explique Barbara Darnet Malaquin, adjointe au maire (LR) en charge de l'éducation et de la famille.
► Voir le sujet de Denis Gannay-Meyer et Luc Perot