Tours : les membres de la famille d’une élue LREM jugés pour enlèvement et séquestration

Le procès des membres de la famille de Mounia Haddad qui l'ont enlevée et séquestrée s'ouvre ce jeudi.

Ma cliente sera bien présente demain jeudi à l’audience. Elle est toujours inquiète des réactions de sa famille. De ce procès, elle attend des explications. Elle espère que l’audience et la décision de justice lui permettront de se reconstruire et de retrouver le cours normal de sa vie. Maître Abed Bendjador, avocat de Mounia Haddad


Rappel des faits 

Les faits remontent à juillet dernier. Mounia Haddad est une jeune femme de 29 ans. Elle est conseillère départementale LREM d’Indre-et-Loire. Elle est enlevée et séquestrée pendant deux jours par des membres de sa famille.

Ses parents qui habitent en Indre-Loire veulent la marier, de force, en Algérie avec un homme qu’ils ont choisi. Ils l’ont même emmené quelques temps plus tôt en Algérie pour lui présenter son futur mari. Elle leur échappe. De retour en France, Mounia Hadda quitte la région pour s’installer avec son compagnon à Mandelieu-la-Napoule dans le sud de la France, fuyant cette famille qui n’accepte pas celui qu'elle projette d'épouser.
 

Enlevée et séquestrée

Le 18 juillet, le père de Mounia Haddad et deux de ses oncles se rendent à son domicile dans les Alpes-Maritimes. Ils la ramènent de force en Indre-Loire et la séquestre. Le compagnon de la victime prévient la police de la disparition de sa compagne.
Grâce au téléphone portable de cette dernière, la police la localise… au domicile de ses parents à Saint-Pierre-des-Corps. Ils placent l’habitation sous surveillance. C’est le 19 juillet au matin que la séquestration se termine quand les forces de l’ordre interviennent, alertées par le bruit d’une violente bagarre.


Des peines de 2 à 4 ans de prison

Le procès devait se tenir le 2 août dernier, il avait été reporté au jeudi 27 septembre. Comparaîtront ce jeudi quatre membres de la famille de Mounia Haddad : son père et deux oncles poursuivis pour enlèvement et séquestration. Ils encourent 4 ans d’emprisonnement.
Pour menaces de mort envoyé par mail, le frère de la victime encourt 2 ans.

Les prévenus comparaissent libres, sous contrôle judiciaire.

 
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