Mardi 11 avril, un professeur d'école primaire de Saint-Antoine-du-Rocher, au nord de Tours, a été interpellé à la sortie des classes. Il a mis en examen pour détention d'images pédopornographiques et placé sous contrôle judiciaire.
Contactée ce dimanche 16 avril, la procureure de Tours, Delphine Amacher, nous confirme, en partie, l'information révélée par BFM TV. "Un enseignant d’Indre-et-Loire a été mis en examen pour détention d’images pédopornographiques. Il est placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer une activité impliquant un contact habituel aves des mineurs", explique-t-elle.
S'il est question de plus de 50 000 fichiers téléchargés dans certains articles parus en cette fin de semaine, la procureure précise que "le nombre d’images pédopornographiques recensées à ce stade de la procédure est bien inférieur à celui mentionné".
Une interpellation à la sortie des classes
"Un juge d’instruction est saisi, les investigations se poursuivent donc", conclut Delphine Amacher. Selon les éléments dévoilés dans les différents médias, l'enseignant aurait été interpellé à la sortie des classes, mardi 11 avril, et mis en examen jeudi 13 avril. Selon nos confrères de France Bleu, la direction académique de l'enseignant l'aurait également suspendu, affirmant n'avoir jusque là reçu aucun signalement à son sujet.
Le professeur aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés
Des perquisitions auraient été menées à l'école du Dolmen ainsi qu'à son domicile, à Tours. Des ordinateurs auraient été saisis. Durant sa garde à vue, le professeur aurait reconnu les faits. Toujours selon France Bleu, l'enquête aurait été confiée à la sureté départementale de Tours.
L'homme serait âgé d'une quarantaine d'années et aurait deux enfants en bas âge. Il ne serait pas connu des services de police et exercerait depuis cinq à six ans dans cet établissement où environ 190 enfants sont scolarisés, en maternelle et élémentaire.
C'est une alerte, donnée fin mars via la plateforme Pharos, qui aurait permis de remonter jusqu'à lui. Cet outil de la sous-direction de lutte contre la cybercriminalité de la police judiciaire reçoit les signalements des internautes déposés sur internet-signalement.gouv.fr.