L’influenza aviaire de type H5N1 a été détectée ce jeudi 13 octobre dans une basse-cour de Panzoult, près de l'Île-Bouchard, en Indre-et-Loire.
Tous les animaux qui se trouvaient dans cette basse-cour ont été abattus. Par ailleurs, "pour éviter tout risque de diffusion du virus à des élevages, une zone réglementée, dite zone de contrôle temporaire, a été instaurée par la préfète d’Indre-et-Loire (20 km autour du foyer)", indique un communiqué de la préfecture.
Une liste de 71 communes a été établie, elle est consultable ici. Dans cette zone, "des mesures sanitaires strictes doivent être observées, notamment la claustration des oiseaux de basse-cours et la mise à l’abri des autres volailles", précise le document.
La chasse reste, pour l'instant, autorisée, même si de nouvelles mesures doivent être respectées (notamment concernant les lâchers de gibier).
36 000 volailles abattues en septembre en Indre-et-Loire
Début octobre, le ministère de l'Agriculture a émis un arrêté pour réagir au danger grandissant de la propagation. Le niveau de risque de l'influenza aviaire en France est ainsi passé de "négligeable" à "modéré".
Une mesure prise alors qu'en septembre, un foyer d'influenza aviaire "hautement pathogène de type H5N1" (le même que celui détecté à Panzoult) avait été confirmé dans un élevage de Céré-la-Ronde dans le même département le 17 septembre. 36 000 volailles avaient été abattues et l'éleveur indemnisé.
Ce relèvement a entraîné le confinement de toutes les volailles dans 5 000 communes, et de tous les palmipèdes de moins de 42 jours dans 500 autres, ont affirmé par communiqué la Confédération paysanne et le Modef (Mouvement de défense des exploitants familiaux), qui se sont "désolidarisés de la feuille de route" du gouvernement.