Vos députés jouent-ils le jeu de la transparence ? Sophie Auconie

Mi-janvier 2019 est sorti le rapport du Projet Arcadie sur les obligations déclaratives des députés. Depuis, nous avons entrepris de décortiquer avec chaque député sa propre déclaration d'intérêts. Est-elle remplie ? Mise à jour ? Que pensent-t-ils de de ces exigences nouvelles ? 

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Cet article fait partie de la série Vos députés jouent-ils le jeu de la transparence ? Leurs déclarations à la loupe.
La notice explicative est disponible en cliquant sur le titre ci-dessus. 


Sophie Auconie est députée UDI d'Indre-et-Loire. Elle a été 11 ans conseillère municipale, à Tours. Il s'agit de son premier mandat de députée à l'Assemblée Nationale (elle a également été députée européenne). Elle est notamment spécialisée sur les questions de gestion de l'eau, et les droits des Femmes
 

Sa déclaration est-elle remplie ? 


Dernière modification de la déclaration : 19 février 2019
Sophie Auconie
Infogram

 

Manquements : ses explications


Sophie Auconie avait effectué une déclaration rectificative qui n'avait pas été prise en compte à la date de l'interview. Celle-ci a été mise à jour. La profession du conjoint, notamment, a été rectifiée. 

La députée a précisé qu'elle s'était écarte du Cercle Français de l'eau, pour prévenir d'éventuels conflits d'intérêts (catégorie "participation aux organes dirigeants..."). Elle a également dissous sa propre SARL, "Affaires publiques et performances", en 2017. 
 

Transparence de la vie publique : son avis


"Qu'on ait une déclaration de notre patrimoine et de nos activités annexes, moi, ça ne me choque pas. Mais que ça devienne source d'inquisition, de remise en cause, c'est assez dur à vivre. Nous sommes les seuls, nous, élus, à avoir ces obligations.

Je conçois qu'il y ait eu des abus, je conçois qu'il y ait eu des périodes où ça n'était pas aussi transparent, éthique. Je trouve qu'on est dans l'effet balancier. On a été certainement un peu trop laxiste à une époque, et aujourd'hui on est dans une relation à la transparence qui est peut-être un petit peu aiguë.  

Je pense que la HATVP est suffisamment vigilante. Il y aussi la déontologue de l'Assemblée et le travail d'investigation des médias, qui permet à mon avis de regarder ceux qui font un travail de transparence évident, et ceux qui le font moins."
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