Les salariés de l’entreprise de jantes alu sont appelés à manifester sous les fenêtres de la Préfecture, ce vendredi, à l’appel du syndicat CGT, qui veut sauver l’usine par une nationalisation temporaire. Des syndicats qui seront reçus en visio-conférence avec la ministre chargée de l’Industrie.
Le syndicat CGT s’élève dans un tract, contre la convocation le 25 octobre prochain, d’un nouveau CSE extraordinaire, avec un ordre du jour qui lui semble signer l’organisation de la fermeture de l’entreprise. La CGT réclame la nationalisation provisoire de l’usine, ainsi que la mise en place d’accords avec les constructeurs automobiles garantissant les volumes de commandes et les prix payés.
C’est pourquoi il appelle les salariés opposés à la fermeture du site de venir manifester devant la Préfecture de l’Indre ce vendredi matin.
Date butoir repoussée au 9 Novembre
En début de semaine, mardi, le tribunal de commerce de Paris avait prononcé une nouvelle période d’observation de six mois, afin de permettre la présentation d’un projet le 9 novembre prochain. Faute d’acceptation du projet, le tribunal a annoncé son intention de procéder à la liquidation judiciaire de l’entreprise.
Le temps s’accélère pour les 279 salariés, qui pour beaucoup ont perdu tout espoir de reprise. Ce vendredi, les syndicats vont s’entretenir par visioconférence avec la ministre en charge de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher. On devrait alors en savoir plus sur les intentions du gouvernement vis-à-vis de la seule usine de production de jantes alu de France.