Ni des majorettes, ni des gymnastes, juste un mélange des deux : c'est le sport des personnes qui soutiennent les autres sportifs. Mais c'est devenu une discipline à part entière.
Pratiqué par 4 millions de personnes aux Etats Unis, le cheerleading français s'en inspire très très largement et il gagne du terrain en France. 3300 licenciés à ce jour et déjà 88 sections. Dimanche après midi avait lieu la finale du championnat de France, à Déols, dans l'Indre. Une seule équipe en Centre-Val de loire et c'est la tenante du titre : les Orléanaises des Xplosions étaient prêtes à en découdre pour défendre leur titre.
Ne les traitez surtout pas de pom pom girl.. ces filles là sont des championnes.. des guerrières du pompom. Marie Pasquier a reçu ses galons de porteuses il y a deux ans. Engagez-vous, disaient ses camarades de l'université.
J'avais juste vu à la télé, dans les films ce que c'était. J'avais une idée sans plus. Et c'est vrai que dès le premier entrainement on a vu les difficultés, la détermination qu'il faut avoir, c'est super intéressant, mais c'est beaucoup de sport.
Il faut avoir beaucoup de discipline pour pratiquer le cheerleading et la sécurité est très importante.
C'est un sport en développement, on a 10% d'augmentaiton tous les ans, très forte aug chez les petits donc ça séduit de plus en plus chez les jeunes,
explique Brigitte Schleifer, présidente de la Fédération française de football américain. Mais reste à convaincre une autre catégorie de cheerleadeurs, les hommes. "Les garçons, ils se disent qu'il n'y a pas assez de contacts, que ce n'est pas assez violent ou pas assez brut. Donc ce n'est pas fait pour eux. Alors qu'on a absolument besoin de garçons parce que c'est un sport où il faut envoyer !" confie Rémi Banchereau, fondateur des Xplosions d'Orléans.
Depuis cette année, le cheerleading français a sa sélection nationale et la discipline a des ambitions olympiques pour 2028.► Reportage à Déols